"Interpréter n'est pas seulement traduire d'un langage à un autre langage, ni non plus fixer le sens d'une parole en signification thématisée. C'est permettre que le sens se meuve et circule sous les expressions diverses et multiples qu'emprunte le langage pour lui donner corps et vie." Marc-Alain Ouaknin. Concerto pour quatre consonnes sans voyelles. Pages 207-3§, PAYOT 2003

samedi 29 septembre 2007

L'ETOILE DU NEGRE - 10ème partie

DIXIÈME PARTIE

Souvent, très tard dans la nuit, lorsqu'après avoir revu mes leçons et fini mes devoirs sous la faible lueur de la vieille lampe à pétrole dont ma mère avait pris soin de remplir le réservoir, je n’arrivais pas à trouver le sommeil, j'allais sous l’avocatier en plein milieu de notre parcelle contempler au clair de la lune les ciels, les multitudes d’étoiles qui scintillaient en haut comme des pépites de diamants au creux de la main du bon Dieu.

J’avais très mal aux yeux à cause de la fumée noire qui s’échappait des trous d’aération de la lampe, car je passais beaucoup de temps seul avec mes stylos, mes cahiers et mes livres, pour mieux connaître ce qu’ils avaient dans le ventre. Il était question de mon avenir, il était question de mon existence future. C’est mon père qui me l’avait fait entrer dans le crâne à force de me le ressasser tous les jours dès mon plus bas âge.

- Mon petit Justin, me disait-il chaque fois, tu n’as pas meilleurs amis que tes cahiers, tes livres, tes stylos, tes crayons. Ne t’en sépare jamais.

C’est vrai qu’on a toujours besoin d'un plus petit sur soi, une petite pensée pour animer les mondes, une petite attention à celle ou celui que vous portez dans votre coeur, un petit doudou pour vous endormir les soirs, et enfin, toujours, un petit crayon sur soi qui vous ressemble et qui vous obéit à l'idée, à la pensée, qui se laisse attraper et emprisonner entre les bouts des doigts pour tracer des lignes interminables, insensées lorsqu'on les détaches les unes des autres. Les lignes de nos pensées reproduites dans nos écrits, n'ont des sens qu'unies les unes des autres dans un tout parfait. Détachés les uns des autres, les traits de nos idées n'ont plus aucun sens, comme l'objet de nos amours détaché de notre coeur.

Certains crayons portent des marques indélébiles des mordillements à force de réflexion. Je me suis toujours dit que lorsque les cerveaux de génies s'enfument d’idées, les crayons et les feuilles blanches tremblent.

N’est-ce pas que le crayon est l'ami fidèle de tout écrivain? Comme les larmes sont les amies fidèles des pleurnicheurs. Le stylo, lui, du moins qu'on en dise, ne se plaint pas de tous les maux qu’on lui fait subir pour enluminer le monde.

Avec quoi nous le rémunérons ? Avec rien. Dès qu'il n'a plus d'encre, on le jette comme une vieille chaussette qui ne sert plus à rien et qui pue en plus.

Mais certains crayons ont quand même eu la grâce de passer par les mains des hommes géniaux et ils ont servi à sauver des vies, à illuminer des destins, à libérer l'homme de l'esclavagisme de toute sorte, à montrer de doigt des voies à suivre pour ne pas passer par Rome pour aller au Paradis… C’est leur destin de crayon !

Car, qu'aucun ne vous trompe: tout chemin ne mène pas à Rome et toute voie ne passe pas forcément par là. Il y a des voies, des choix dans la vie qui vous font faire tout un grand détour, pour revenir à la case départ sans aucun progrès après avoir perdu un temps fou et de l'argent.

Faire et refaire c'est toujours travailler, dit-on, mais à force de refaire tous les temps, on demeure enfant à l'âge de la vieillesse. Quand à moi, l'expérience ne m'a rien appris pour tomber toujours, butter à chaque fois sur le même obstacle. Mais à chaque épreuve, je grandis un tout petit peu et j'apprends encore de l'homme, de la femme et de l'existence.

Combien d'hommes, combien de femmes sont prêts à détrure leur vie pour quelque chose de passager? Combien sont prêts à détruire la vie des autres, écraser leurs espoirs, anéantir leur personne pour un morceau de papier qu'ils laisseront d'ailleurs en mourrant? Oh! Mon Dieu! Oh! Mon Dieu!

Il y a des hommes humbles qui passent volontiers leur chemin dans l'ombre, mais la lumière que dégage leur trait de génie, illumine et irradie les esprits sagaces de la façon dont eux-mêmes ignorent. Mais combien de génies ont sombré dans la bassesse pour avoir voulu trop vite escalader les échelons et toucher les ciels des dieux. Icare s'est brûlé les ailes pour avoir voulu trop s'approcher du soleil. Il est tombé plus bas et en a perdu la vie: tant mieux! Il n'avait qu'à savoir que le soleil n'est pas un feu avec lequel on peut jouer impunément.

je sais que j'ai aimé une femme ingénieuse, une génie. Et toutes les femmes que je vais écouter ne m'apporteront jamais les morts de sagesses toutes simples qu'elle me disait dans sa fragilité à affronter la vie qui devenait de plus en plus dure à ses yeux. Il y a des coeurs des femmes qui savent parler aux coeurs des hommes.
* * *
J'étais là allongé sur le sable, les yeux plongés dans les ciels étoilés. L'air était frais. Une brise légère me caressait le nez avec le parfum d'argile trempée. Contempler ainsi les ciels veloutés de la nuit, jouir du calme et de la paix nocturnes et respirer de l’air pur de la nuit jusque très tard comme si l’on était tout seul sur la terre, apaisaient agréablement mes douleurs occulaires avant d’aller me coucher.

Le ciel alors ressemblait à un vaste océan bleu foncé sur lequel dansaient en surface les reflets des rayons lunaires, éparpillés comme par magie en des milliers de petites particules sur les eaux calme de l’océan, ou à un énorme drap de velours étiré de tous les coins sur lequel on aurait accroché des boutons d’ors. Je m’asseyais au pied de l’arbre. C’était un avocatier. Et je me perdais dans les dédales des voies et des sentes invisibles du firmament. Et là, observant une à une les étoiles, j’avais repéré la mienne, L’étoile du nègre.

Elle était isolée et brillait plus que toutes les autres.

Je me disais qu’il viendra le temps, le jour, où ma vie aussi brillera comme elle. Je ne savais pas quand, ni comment, non plus l’endroit où l’événement allait se produire. Mais j’avais cette assurance là que personne ne pouvait expliquer, comme une intuition. Je n’étais peut-être pas né au bon endroit, qui sait? au Congo, je n’étais peut-être pas nés au bon moment, pendant les turbulences des indépendances africaines des années mil neuf cents soixante, mais de là où j’étais, je pouvais contempler mon étoile, l’étoile du berger, l'étoile du nègre, celle qui montrait à mon âme ainsi qu'à toute l’humanité le chemin de la vérité et de la Vie.

C’était ma chance. Je l’ai saisie.

Contempler mon étoile et voir toute mon existence défiler comme dans un film devant mes yeux dans un rêve éveillé. Je lui parlais, à mon étoile, comme à un ami, comme à un père, à un confident, comme à un lointain ancêtre, très proche.

Je lui disais mes peurs, mes espoirs et mes projets…

Et je me taisais pendant quelques minutes comme attendant la réponse. Entre mes murmures et son silence, le dialogue était éloquent, plus que spirituel. Je riais comme tout seul, mais c’était avec elle. J’avais l’impression d’être ou de redevenir un petit enfant qui s’adressait à son père.

Seul, j’avais l’air d’un fou : mais je me foutais complètement du peu de gens qui, traînant dans la nuit, passaient et me regardaient d’un air étonné.

- Tient qu’est-ce que tu fais là dans le noir ?

- Rien.

Être dans l’ombre sans lumière, c’est comme n’avoir aucun espoir dans la vie. J’avais mon étoile là-haut qui me consolait, j’avais de l’avenir, et j’attendais…

La nuit ne sera pas plus longue que le jour quand le soleil se lèvera. Nous y penserons, nous le regretterons, nous regretterons notre impatience, nos peurs, nos angoisses inutiles : et nous nous dirons qu'il aurait valu la peine d'attendre.

Je le dis pour ceux ou celles qui en ont marre de rester dans l'ombre. Je leur conseille de garder espoir et d'être patient. Elle, l’étoile du berger, me disait qu’elle était là depuis le commencement du temps et qu’elle attendait que je la retrouve, que je la reconnaisse et que je vienne à elle, mon étoile, mon ami, mon père. Elle me disait de suivre le chemin pour trouver l’enfant, le Fils. Et que lorsque j’aurais trouvé l’enfant, le Fils, que je fasse un avec lui, que je redevienne enfant en lui, que je renaisse de nouveau en lui, que je grandisse en lui et avec lui, que je vive en lui et avec lui et que je meure en lui et avec lui, que je ressuscite en lui et avec lui et que je sois en lui, avec lui, pour lui pour toujours, lui, ma lumière, ma vérité et ma vie.

Une voix me disait en me chantant une merveilleuse berceuse au plus profond de moi: "La vérité est dans l'enfant. Qui a trouvé et saisi l'enfant a trouvé la Vérité."

Je ne savais pas que la vérité était dans l’enfant. Regardez bien votre enfant, la vérité est dans lui. Pas l’enfant que vous portez dans vos bras, fruits de vos ébats fougueux avec le sexe en face et en phase de votre épouse, mais l’enfant que vous portez dans votre cœur sans le savoir, l’enfant que vous êtes sans le savoir par rapport à Dieu.

Cet enfant doit naître dans l'enfant, le Fils, grandir en lui et avec lui et devenir un homme en lui à la taille de Dieu, à l’image parfaite de Dieu, comme un Dieu qui se serait fait homme en vous.

Regardez-vous bien et cherchez votre enfant. Eduquez-le, enseignez-le et aidez le à croître, à devenir un homme, un vrai homme, une femme, une vraie femme.

La vérité est dans l’enfant que vous êtes : car vous n’avez jamais cessé d’être un enfant, quelque soit le nombre de vos années, et vous ne cesserez jamais d’être un enfant pour Dieu, votre créateur.

Pourquoi croyez-vous que les psychologues cherchent dans votre enfance pour connaître ce qui vous perturbe et nuit à votre existence présente? Parce qu'ils ont compris que la Vérité qui est dans l'enfant que vous étiez et que vous êtes, permettra de voir clair l'origine de vos problèmes présents!

Vous serez pour moi, très ctoujours, une enfant indocile et je serai pour vous un père, un frère, un ami et un... à quoi bon ressasser les choses indicibles...

Pourriez-vous avec l’aide de Dieu et selon sa parole engendrer de cet enfant que vous portez dans votre cœur, un homme nouveau-né ? Pourriez-vous l’aimer, l’aider à grandir et à prendre ses responsabilités pour vaincre les extravagances de ce monde où le mensonge s’impose en enseignant la Vérité ?

* * *

Croyez-moi, le sort de ce monde dépend de cet enfant. Je vous en prie, aidez-le ! Aidez-le bien naître, à grandir pour votre bonheur! Aidez-le, je vous en supplie !

Et un soir, le ciel s’enfumait des nuages gris, jetant sur la terre une ombre qui la couvrit et la plongea dans le noir. J’avais cru voir un gigantesque fantôme de Serge Gainsbourg fumant de ces Havanes qui lui étaient si chères.

De là où j’étais, je ne pouvais plus dans le ciel revoir mon étoile, l’étoile du nègre, celle qui brillait plus que toutes les autres étoiles, et qui montrait le chemin de l’enfant nouveau-né à toute l’humanité, l’étoile du berger.

Il disparut derrière ce drap gris de coton vaporeux qui progressait doucement vers l’est. Il m’arrive encore, lorsque, perché sur mon balcon, je lève mes yeux au ciel au clair de la lune, de chercher à la revoir là-haut, l’étoile du nègre.

Toujours isolée et plus brillante que toutes les autres. Mais je ne l’ai plus revue. J’ai compris que ce n’était plus là-haut. L'amour s'en est allé loin de ma chaumière, emportant le foetus de l'enfant et la femme.

La foetus n'est plus, mais la femme demeure, pleine de vie, de fierté et de prestance. Lorsqu'on a vendu le prémice de ses entrailles au mensonge pour se donner une image de sainteté, qu'est-ce qu'on demandera au monde pour oublier cette atrocité? Une justice équitable? Un pardon sincère?
Les complices, ceux qui ont cautionné le mesnonge, seront témoins devant Dieu pour déposer contre l'innocent et ils perdront parce que la Justice inéffable de Dieu les aura convaincus que la Vérité est inaliénable.
Mais contrairement à la femme, moi, j'avais gardé dans mon coeur l'enfant, au plus profond de mon coeur. Et tandis qu'elle faisait le deuil, l'enfant me parlait et m'invitait à poursuivre mon chemin pour une gloire, une joie inéffable. Il était mon étoile, il était dans mon coeur.
Qui pouvait voir mon étoile, mon enfant dans mon coeur...
Il y a des moments où j'y pense sérieusement. Peandant trois années, j'avais caressé le désir d'avoir un enfant, de prendre du sein de mon épouse chérie, ce bout de choux qui vous fait bondir le coeur de jeunesse malgré les poids des âges... L'enfant que je n'aurai jamais, l'enfant queje caressaerai jamais, je lecaressais dans mon coeur, je l'avais dans mon âme... C'était tout mon bonheur.

C’était désormais dans mon cœur qu’il y avait mon étoile tant aimée, celle qui brillait plus que toutes les autres, l’étoile du nègre, l’étoile du berger, celle qui aide, au jour le jour, l’enfant que je demeure, à mieux exister, dans l’amour et la paix, parmi les enfants que nous sommes, nous, les hommes dans l’univers.

Le cœur de nègre, c’est mon étoile, c’est moi.

Je brillerai tant que le ciel sera clair et qu’aucun nuage ne le couvrira. Que des nuages, si épais soient-ils, le couvrent ! Je les percerai de mes rais comme quand le ciel pactise avec la pluie pour empêcher le soleil de briller et que le feu, toujours majestueux et puissant, les perce pour faire briller les couleurs du sombre destin de tous les humains.

Si vous ne regardez qu’à cette vie avec les choses matérielles passagères qu'elle draîne et vous vous en inspirez pour reconstruire la vôtre en regardant avec envie ce que font les autres, vous deviendrez un monstre sans coeur, sans amour, sans aucune espèce de compassion: mais si vous regardez à votre cœur et que vous y plongez votre esprit, du monstre que vous vous découvrirez être parmi les hommes, vous vous reconstruirez et vous deviendrez un saint.

Parole d’homme.

Justin Jules SIMBA

Saint-Quentin,Le 29 septembre 2007

4 heures du matin

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L'ETOILE DU NEGRE - 9ème partie

NEUVIÈME PARTIE

Mais laissez-moi encore délirer un tout petit peu, peut-être que je pourrais vous en sortir quelques attributs valeureux comme la bravitude des hommes intégrés et purs ou quelques sages paroles de plus comme "à force de vivre sous le mensonge, on oublie que la vérité existe"!

L’amour de l’argent est, dit-on, la racine de tous les maux. C'est à dire que tous les maux dont souffre l'humanité ont leur origine dans l'amour effréné de l'argent. Lorsqu'en effet, on aime trop l'argent, on en oublie l'amour naturel que nous devons avoir les uns pour les autres.

Lorsqu'on aime trop l'argent, nos ambitions deviennent obsédantes au point de tuer pour y arriver. Celui qui arrive à ce point, a perdu son âme. L'homme qui a vendu son âme pour satisfaire ses ambitions, n'est plus homme: il faut l'interner de folie. Et le fou pacifique que nous bannissons de la cité et que nous internons dans nos asile, est moins fou, plus juste que celui qui a tronqué son âme pour satisfaire sa soif de pouvoir, pour trôner sur les pauvres en les exploitant indûment, pour cacher ses méfaits...

Mais de quels maux souffrent nos hommes politiques qui nous extorquent de tout bien, de toute dignité, de tout savoir, en voulant même nous enlever ce que nous avons de plus cher, l’espoir d’une vie meilleur le lendemain ? On va dire du pouvoir. Mais le pouvoir trouve toute sa force dans l'argent.

L’ouvrier qui travaille et qui paie ses impôts qui servent au salaire des hommes politiques ne gagne pas grand sou, alors que l’homme politique vit aux anges ! Le patron n’avait pas grand sou au départ. Pour faire fructifier son capital, il avait engagé des hommes qualifiés pour travailler son argent. Quelques années plus tard, il a empoché des énormes bénéfices. Mais, non seulement que l’ouvrier n’a rien eu de plus que son solde, mais il s’est vu licencié sans autre forme de procès avec le soutient de l’État.

Ce que vous faites, mesdames et messieurs, faites-le bien. Continuez et faites encore mieux. Rusez. Sinon, ça va vous coûter la peau de fesses, tellement cher que vous demanderez qu'on vous enlève de cette terre. Tant votre honte sera grande!

Et lorsqu’on a extorqué de l’argent aux pauvres gens en les appâtant avec le sexe ou des paroles mielleuses pour les pousser à consommer et en jouant avec leurs sentiments ou avec leurs aspirations, leurs espoirs, toute notre vie sur terre ne suffira pas pour rembourser les dettes ainsi contractées.

Car ça ne se paie pas avec de la matière, l’honneur, ça ne se paie avec de l’argent, l’amour, ça ne se paie pas avec des espèces sonnantes, les saignements du cœur....

L’honneur, la fierté, l’amour et la vie coûtent chers. Personne ne pourra payer pour les réparer. Seul Dieu-YHWH. Celui qui a créé les peuples sur la terre, est le seul vraiment capable de les conduire à leur bonheur intégral. Alors, arrêtez de leur mentir !

Vox populi, vox dei.

Plusieurs années après, alors qu’on avait tout oublié, Dieu-YHWH qui n’oublie jamais, entend encore les cris de douleur et de désespoir de celui dont on s’est joué. Il faut rembourser. Il faut payer. Et vous, exploiteur des âmes, vous qui vous êtes enrichis sur les sueurs de vos employés ou qui envoyés les pauvres fidèles au suicide en leur promettant une place de choix à la droite de Dieu, infâmes patrons, hommes politiques rusés, piètres religieux, ignobles engeances, vous qui n’avez aucune ouïe à ses pleurs, aucun œil de pitié sur son sang qui inonde votre cour, vous aller payer.

Vous n’entrerez pas au paradis vous-même, puisque vous n’y avez pas laissé entrer ceux qui, de part leur bonne volonté, le voulait. Ce ne sera plus de l’argent en espèce sonnante et trébuchante, mais, dans une suite conséquente et logique, apparaîtront, les unes après les autres, les réactions tardives que vos complices, les gens qui vous protégeaient et défendaient vos intérêts dans l’ombre, avaient empêchées de se produire à l’époque.

Beaucoup ne comprendront donc pas que plusieurs années après ou même dans l’outre monde, qu’on vienne leur réclamer, non pas l’argent qu’ils avaient indûment gagné, mais la liberté de leur âme, privilège qui leur a été indûment octroyé dans le temps de leur chair et de leur gloire. Que ceux qui, entre temps, ont changé de vie en devenant plus croyants, ne se croient pas à l’abri. Car à la différence de celui qui ne croit pas, celui qui a changé de vie, doit accepter cette réalité avec beaucoup de foi en pensant que Dieu-YHWH qui est juste, ne fait acception de personne.

Dieu, en effet, aime autant celui qui croit en lui que celui qui ne croit pas. N’est-il pas écrit dans la Bible que Jésus est venu mourir pour les pécheurs ? Or les pécheurs, ce ne sont pas ceux qui croient – quoique parmi eux se cachent beaucoup de pécheurs impénitents-, mais ce sont ceux qui ne croient pas et qui ont besoin de sauver leur vie, de changer en bien, d’élever leurs âmes au dessus de la bassesse humaine.

C’est là que se trompent la plupart des croyants. Ils pensent que ceux qui ne croient pas, en apparence souvent, sont damnés, rejetés par Dieu-YHWH. Si Allah est Dieu-YHWH, si Elohim est Dieu-YHWH, si Jéhovah est Dieu-YHWH, si Jésus-YHShWH est Dieu-YHWH, ils aiment ceux qui croient en Lui certes, mais son souhait le plus cher, c’est de voir ceux qui disent qu’ils l’aiment se mettre au service de ceux qui ne croient pas, en les aimant plus que eux-mêmes ne s’aiment afin de les gagner pour la Vie éternelle. Et Dieu ne demande point, et Il n’a jamais demandé à personne de faire la guerre sainte aux incroyants afin de les gagner à la foi.

Celui qui vous affirme le contraire est un menteur.

Car ou Allah ou Elohim ou Jésus-YHShWH est venu dans sa Parole, non pas parce que les hommes savaient, mais parce que les hommes ne savaient pas, parce qu’aucun homme ne sait rien, tant croyant qu’incroyant. Laissez les mécréants venir vers Dieu-YHWH en leur montrant par vos actes tout son amour, au lieu de les empêcher de Le connaître à cause de vos mensonges et vos crimes. C’est vous qui tuez au nom de Dieu-YHWH qui semblez être plus mécréants que ceux que vous traitez de non-croyants.

Car Dieu-YHWH les aime plus que vous, parce que vous n’avez manifestement aucune compassion pour l’homme pécheur. Contrairement à ce qu’on nous enseigne, Dieu-YHWH aime tout homme, qui qu’il soit, le païen de la même façon que le croyant. Je pense même l’incroyant est plus aimé. Puisque Dieu est venu est qu’Il est mort pour le pécheur. Si le croyant a déjà acquis l’assurance de la vie éternelle auprès de Lui, qu’il continue donc à militer par la foi comme un vrai croyant pour que le faible, le pécheur, celui qui ne croit pas, ait lui aussi part à la vie éternelle. Car ils vous mentent. Les Livres sacrés, le Coran, la Torah, la Bible, a été écrit pour les incroyants et non pour les croyants. Avant l’arrivée de ces trois Livres donc, je vous le dis, tous étaient incroyants. C’est parce qu’ils étaient incroyants que Dieu a envoyé les Livres.

Quel croyant alors pourra se prétendre détenteur de la Vérité du Livre pour condamner à mort les autres qui ne partagent pas son avis au nom de celui qui a envoyé le Livre ? C’est alors que son incroyance éclatera au grand jour.

As-tu les trois Livres ?

Lis-les et applique-toi à connaître la Vérité qui émane des trois pour ton propre salut d’abord. Et si tu veux aider les autres à découvrir les richesses de ces trois Livres, fais-le avec amour en respectant les libertés de leurs âmes, en respectant même leur liberté d’aller, s’ils le veulent, en enfer. Car l'enfer, ce n'est pas les autres et ce n'est pas fait pour les autres, mais pour les incroyants qui le sont, non dans leurs apparences, mais dans leurs cœurs.
Parce que tel parait incroyant, mais il ne l'est pas. Mais tel parait croyant, mais il ne l'est pas à cause de son manque d'amour. Car l'amour, c'est la vérité. Et la Vérité, c'est être au service de l'amour auprès des autres de tut son cœur, de toute son âme.

Beaucoup des rabbins, des prêtres, des pasteurs, des imams, iront en enfer, croyez-moi! Mais beaucoup des pauvres, des SDF, des affamés, des sans sous, des simples amoureux qui se laissent prendre par les pièges de la confiance, iront au paradis à cause de leur amour, leur soif de justice, leur envie de partager avec plus démunis qu'eux le peu qu'ils sont d'amour, de pain, de joie, de paix et de quiétude.

On dirait que le silence des uns les agrandit, mais non, au contraire, ça les abêtit. Lorsqu'on connaît la Vérité et qu'on la tait pour défendre le coupable, on se fait complice du mal. Que des amitiés, que d'amours, que des âmes, ne détruit-on pas pour avoir gardé le silence!

Car ce n’est pas toi, homme, qui en es juge, mais c’est Jésus seul. Les trois Livres sacrés s’adressent aux athées, à ceux qui ne croient pas, et non à ceux qui ont la foi. Et si ces derniers les lisent, c’est pour confirmer leur croyance puisqu’ils l’ont déjà en se rappelant les paroles de Dieu pour s’attacher fidèlement à ses promesses. Victor Hugo, le vieux sage, avait exigé une Bible par case partout sur la terre, parce qu’il estimait que les Livres sacrés n’étaient pas pour vous qui vous croyez être déjà saints et intelligents, mais pour ceux qui ne savaient pas et qui ne comprenaient pas. Pourquoi les tuez-vous au nom de celui qui est sensé les protéger ?

* * *

Ainsi celui qui fait du mal à un incroyant en pensant que c’est justice, fait du tort à Dieu-YHWH : il est pire qu’un incroyant parce que, par cela, il renie Dieu-YHWH en reniant l’homme par le fait même. Cependant, alors que les croyants tuent au nom de Dieu, celui qui ne croit pas en Dieu-YHWH s’engage dans des causes humanitaires pour sauver l’homme, pour donner du pain aux affamés et un verre d’eau aux enfants du tiers monde, pour soutenir les vieillards sans canne… Alors que les croyants instaurent une loi religieuse pour brimer les hommes et les contrôler, celui qui ne croit pas impose la démocratie pour instaurer la paix dans le monde.

Ne vous fiez pas aux apparences, la Vie est suspendue à la Vérité. Et la Vérité, ce n’est pas une interprétation des paroles divines, mais c’est l’essence même qui doit motiver l’acte du croyant, c’est l’expression même de la Volonté divine. Certes, vous ne deviendrez des vrais croyants que le jour où vous arrêterez de tuer au nom de Dieu-YHWH et que vous redonnerez à la femme la place qui est la sienne dans la famille et dans la société, le jour où vous reconnaîtrez que Dieu-YHWH est le même pour tous les hommes, pour le noir comme pour le blanc, pour le croyant ou pour l’incroyant, pour le juif ou pour l’arabe, pour le nord comme pour le sud. Vous ne serez vraiment investis du pouvoir et de l’autorité divine jusqu'au jour où vous comprendriez que votre peuple n’est pas le meilleur du monde, que votre race n’est pas la seule élue du monde…

Mais que tous ont reçu la marque divine de Jésus dans leur cœur, L'amour, dans leur cœur, dans leur main et se reconnaissant naturellement créatures de Très-haut, El Shadday.

Bien sûr que dans une famille, il y a l’aîné, puis vient le cadet et enfin le dernier. Tous sont-ils des aînés ? Non, sinon qui serait alors le cadet ou le dernier. Tous sont-ils des cadets ? Non, sinon qui serait l’aîné et le dernier. Tous sont-ils les derniers ? Non, sinon qui serait l’aîné et le cadet. Chacun a donc sa place dans cette grande famille des enfants, créatures de Dieu.

Ceux qui ont reçu le premier Livre en primauté enseignent les cadets et les derniers, les Livres des cadets et des derniers complètent celui des aînés. En fait, tout est un dans un tout. Le mot qu’utilisent les Juifs pour désigner Dieu, « Elohim », Dieu qu’adorent les chrétiens en d’autres termes, est le même que « Eloha », puis « Al Ilah » et enfin « Allah ».

Si cela ne suffit pas pour vous faire comprendre, peuples de la Palestine, Juifs, Palestiniens, chrétiens, arabes, peuples du pays du Dragon, peuples des îles lointaines, que votre guerre est fratricide, qu’il faut arrêter de vous entretuer, alors plus rien ne pourra vous aider pour votre salut, sinon Dieu Lui-même par Jésus lorsqu’Il reviendra bientôt juger le monde, en prenant d’abord avec Lui, les siens.
Enseignez seulement aux hommes de fuir le mal et de semez le bien dans le monde en sachant que nous sommes tous des hommes créés par un Dieu unique et Tout-puissant. Beaucoup n’y croient plus à cause essentiellement de ceux qui tuent et qui font du mal aux autres en son nom. Où serait alors le bonheur du croyant sinon dans la paix des peuples ? Car les latins ont dit : « Vox populi, vox dei ! »

Si la voix du peuple est la voix de Dieu-YHWH, ceux qui tuent les peuples sont maudits à jamais, puisqu'ils tentent d'étouffer, de tuer la Voix de Dieu. Ils tuent les âmes des enfants que Dieu-YHWH aime par dessus tout.

* * *

Le croyant qui croit avoir trouvé la voie du Véritable, doit aimer son prochain sans condition, l’aider selon les moyens et la mesure de sa foi, de ses croyances, lui pardonner de tout mal sans condition, afin qu’il puisse découvrir, par son amour fraternel, la voie et les pensées véritables de Dieu-YHWH qui est Amour.

L’homme n’est pas et ne peut pas être juge de son prochain, mais c’est Dieu-YHWH. Alors que le croyant aimera son prochain comme lui-même, il laissera alors à Dieu-YHWH de juger l’autre, l’incroyant dans sa liberté et dans ses droits, de le condamner dans ses actes s’il faut, de le pardonner spirituellement et physiquement de ses péchés lorsqu’il se repent. Car il y a deux sortes de pardon : le pardon spirituel que Dieu-YHWH seul accorde et le pardon physique, réel que les hommes s’accordent les uns les autres sur différents maux ou torts dont ils se font mutuellement. Les deux doivent êtres vrais. Celui de Dieu l’est assurément, celui de l’homme doit l’être conséquemment.

Lorsqu’un acte a été commis, il modifie la suite des événements dans le cosmos et dans l'existence des hommes. Et toute une litanie, toute une chaîne d’actions ou de réactions conséquentes à l’acte premier s’ensuit que l’homme, auteur de l’acte premier, doit supporter, assumer à sa charge pour réparer le mal ou se réjouir du bien commis.

Le pardon qu’un homme peut accorder à l’autre n’y peut rien changer. Celui de Dieu-YHWH pourrait tout changer selon les dispositions de Dieu-YHWH Lui-même, et selon sa propre volonté. Lorsqu’une injustice est commise, la Vérité crie vengeance. Si cette injustice aide au rétablissement de la vérité, la conséquence est une bénédiction pour le malfaiteur, mais si cette injustice dénie et tend à effacer la Vérité et la Loi de Dieu-YHWH, la conséquence est dramatique pour celui qui la commet.

Nos problèmes sur la terre sont la conséquence logique d’un mauvais premier acte qu’avaient commis dans un passé lointain, nos premiers parents ou nos ancêtres, d’une façon ou d’une autre. Tout mal que l’on se fait mutuellement s’inscrit dans cet ordre. Mais les conséquences du mal s’enchaînent jusqu’à l’infini. Il faut que quelqu’un brise cette chaîne par sa foi en faisant le bien. Or le seul souverain bien est, quoiqu’on en dise, de recevoir la grâce de Dieu dans son cœur en la personne humble de Jésus, le Messie, comme son Seigneur et Dieu souverain.

Ou l’on croit à son avocat, ou l’on n’y croit pas. Dans ce dernier cas, le pauvre homme de loi aura du mal à défendre son client, croyez-moi. Telle est l’attitude de l’homme en général, et non du croyant puisque le croyant véritable a cru au suprême avocat et lui a confié la défense de toute sa vie selon sa cause.

Il faut que je dise un mot quand même à tous ceux qui, juifs, chrétiens ou musulmans, qui se réclament de la descendance d'Abraham, le patriarche, alors qu'ils se font la guerre, étant conscients qu'ils sont entrain de tuer leurs mères, leurs pères, leurs frères, leurs soeurs, leurs enfants et leurs amis dans l'autre camps.

Que dirait aujourd'hui le père Abraham s'il revenait à la vie en voyant ce que font ses petits fils?

Je vous le dis, moi qui ne suis pas de votre sainte descendance dans ma chair, que vous etes, tous autant que vous êtes, des fils indignes. Vous ne méritez pas le titre de descendant d'Abraham.

En effet, si vous vous entretuez pour un bout de terrain au lieu de le partager équitablement afin que chacun ait sa part, si vous vous battez pour une partie de la Ville Sainte, si chacun se braque sur ses positions séculaires et erronées, alors que la foi et l'obéissance du père Abraham à l'appelle Tour-puissant pour ce destin glorieux qui est le vôtre, peuples détenteurs des promesses, oui dis-je, cette foi et cette obéissance inconditionnelle vous appellent à la réconciliation pour que les générations futures, vos enfants donc, jouissent de la paix, vous êtes alors, spirituellement parlant des bâtards.

Votre foi, vos croyances n'ont rien d'Abrahamique. Ainsi je me repète, tuez et assassinez dans l'ombre des âmes que vous êtes censé éduquer dans la foi en vue de les conduire vers la lumière de la vérité... Mais sachez que vous repondrez de vos tueries devant le tribunal du Très-haut, du Tout-puissant, de l'Omscient, YHWH, le Dieu d'Abraham, d'Ishahak et d'Ishmaël et d'Ishraël, Al Ilah!

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L'ETOILE DU NEGRE - 8ème partie

HUITIEME PARTIE

Ne confondons pas une loi et une obligation.

La loi, en laissant la liberté à l’homme de choisir, est, dans tous les cas, un conseil pour prévenir le mal, pour dire au citoyen que ceci n'est pas bien et que si on le fait, voilà ce qui risque de vous arriver. Chacun est donc libre d'oberver ou de ne pas observer la loi.

L’obligation est un ordre impératif, nécessaire qui, loin d'entraver les libertés et les droits des êtres, les préserve. On ne peut pas faire autrement devant une obligation que l'observer.

Il faut s'y conformer, que vous le vouliez ou pas, pour votre bien et celuide la communauté des êtres. Ainsi la vraie liberté est dans l’observance de la loi qui dès cet instant devient une obligation.

Par exemple, il est interdit de voler le bien d’autrui. C’est une loi. Cette loi est censée me m’empêcher de voler le bien d’autrui, et non un piège pour me pousser à voler, pour ne pas ensuite me faire condamner. Mais je peux selon mon libre arbitre voler ou choisir de ne pas voler le bien d'autrui.

Si je vole et que je me fais attraper, je suis obligé de restituer le bien volé, sinon de payer une amende ou alors d’aller en prison si le délit est grave.

En allant en prison, en payant une amende, j’ai perdu ma liberté de jouir de mon argent autrement pour n’avoir pas observé la loi.

Un homme sensé, un homme sage, un homme intelligent, doit préserver et sauvegarder sa liberté afin de pouvoir vaquer librement à ses occupations civiles, politiques et juridiques, en vue de réaliser librement ses projets et s’assurer un avenir meilleur si pas idéal.

Vivez donc et observez la loi dans tous les endroits où l’on vous accueille. Car la loi est la preuve que l’Etat qui nous protège, veuille sur nous et qu'il veut notre bonheur.

Aussi en est-il de même au sujet du monde. Il y a des lois que Dieu-YHWH a instituée parce qu’il nous aime, parce qu'Il veuille sur nous et parce qu'Il veut notre bonheur. Ces lois nous devons les observer pour un parfait équilibre entre les différentes espèces vivant sur la terre, pour la paix entre les peuples et entre les hommes, pour le respect entre les hommes et les femmes, pour une meilleure éducation des enfants, pour une société plus juste où les droits de chaque individu seront respectés, pour la joie, pour l’amour…

- Arrêtez-vous un peu, Jules : vous parlez trop !

- Vous savez... Beaucoup de choses m’avaient échappé dans ma vie. J’avais une mémoire d’éléphant et je ne pouvais pas retenir plus. Surtout les causes de mes actions. Je ne retenais de mes problèmes et de mes réactions que les faits dans leurs conséquences dans ma vie personnelle et dans celle des autres.

Lorsque j’entendais des gens se plaindre du mal que je leur avais fait, je savais que j’avais des bonnes raisons d’agir de la sorte mais je ne pouvais plus, plusieurs années après, dire pourquoi j’avais telle ou telle réaction. Aussi, dans la plupart des cas, mes accusateurs avaient des bonnes raisons de m’envoyer devant les juges. Leurs causes étaient entendues et défendues, et moi j’étais damné faute de preuve. J’étais condamné malgré moi, non seulement pour faute des preuves, mais surtout de mémoire exactement.

Je savais seulement une chose. Même si je me trompais de temps à autres, je ne pouvais pas faire gratuitement du mal à quelqu’un. Et puis quand on regardait très bien, à la loupe les actions qui m'avaient pousser à agir de telle ou telle autre façon, on était frappé par les erreurs, leurs écarts de comportements. Ainsi, les gens mieux avertis, comprenaient pourquoi j'avais agis de la sorte et ils me jugeaient selon la justice etme rendaient mes droits à tort baffoués.

J’avais des intuitions devant une situation donnée d’agir de telle ou telle autre façon. Je mûrissais longtemps ma réflexion, et laissant le temps faire son œuvre pour connaître la fin de l'histoire.

J’agissais en pesant le pour et le contre comme une vraie balance.

- Mais rassurez-vous, je ne balance pas: je pèse. Je donne du poids juste et la vraie mesure à la chose. Je montre la voie, je pointe le chemin de la lumière. Une vraie balance quoi! Je tangue de gauche à droite lorsque les choses tournent mal comme tou homme, comme le commun des mortels, puis quelques instants après les tumultes, lorsque vient l'accalmie, je me stabilise et je donne le poids juste. Qu veit me suivent et nous irons par les vallées, les montagnes, les mers, les océans, les prés, découvrir les prairies célestes où Dieu nourrit les âmes et nous auront avec quoi il les nourrit et les abreuvent pour les enseigner aux hommes.

Quelle femme? Quelle rose? Quelle douceur me prendra dans son coeur pur et m'emportera vers les sentiers de la sagesse et de l'amour dans un tourbillon d'énivrements et d'extases où les pesprits amoureux fusionnent dans l'incandescence de lAmour véritable et divin? Par quelle vertu une femme véritable, celle qui craint Dieu, conduira l'humanité toute entière loin de ces affres mondais qui nous angoissent et abattent les esprits, vers les verts côteaux pour brouter ces pâturages fraîches qui sont abreuvées nuits et jours de l'eau de vie pure qui jaillit du paradis depuis l'éternité?

Ainsi j’avais rarement tort. Mais j’oubliais toujours après le pourquoi j'avais raison. Pour dire que une histoire close était bien finie dans ma tête et oubliée. Pas de haine, pas de rancune. D'ailleurs des ennemis, j'en ai jamais eu, plutôt des amis que je ne côtoie plus, à qui je ne parle plus, que je ne vois plus puisqu'ils se sont retirés loin de moi à cause de leurs mauvaises actions.

Là, j'utilise le masculin pluriel pour ne pas faire la différence entre les hommes et les femmes. Grammaticalement, on sait que c'est le masculin qui domine dans pareil cas. Même, ces messieurs et mesdames les grammariens peuvent en témoigner.

Et bien que mes assaillants se plaignaient sur le coup de ce que je leur avais fait, de mon comportement, de ma réaction, de mes mots, plusieurs années après, mes actes ou mes réflexions s’avéraient exacts, justes et justifiés.

Il y avait des moments où je ressentais quelque chose de fort. Comme s’il allait se passer quelque chose. Et cela me dérangeait vraiment et me perturbait. J'en parlais à ma femme ou à la personne qui était à mes côtés. J’avais une sorte de malaise que je ne pouvais pas justifier ni expliquer. Je ne me sentais pas bien. Il allait se passer quelque chose, il devait se passer quelque chose quelque part.

Quelques heures après, quelques jours après ou même des années après, j’avais des nouvelles, bonnes ou mauvaises, qui expliquaient mon malaise d’autrefois.

Lorsque quelqu’un se tenait à une certaine distance de sorte que je ne pouvais pas l’entendre, il me suffisait de voir ses lèvres, ses gestes et ses mouvements pour reproduire à quelques mots près tout ce qu’il venait de raconter.

Une fois je disais à ma femme que si Dieu veut me montrer dans mon sommeil tout ce qu'elle fait, Il me le montrera. Elle en doutait. Mais j'ai eu des rêves et des visions qui m'avaient raconté tous ses faits et gestes. Si elle n'a pas honte d'elle, elle vous dira que j'vais raison. Mais je sais qu'elle ne vous le dira jamais. Elle le garde dans son coeur. Elle est muette. Elle en a perdu l'usage de la parole.*

Je n’ai plus cette aptitude, ce don. Mais ce que j’avais à dire, je le disais sans ambages. J’en avais que faire des autres. En effet, j’avais cette conviction – et je l’ai toujours, Dieu merci ! - que la vérité ne pouvait pas se changer, ni être changée même après plusieurs années, plusieurs siècles.

Mais le mensonge par contre change lorsque la vérité est découverte, lorsque la vérité est connue. C'est là où les menteurs s'éloignent des gens vrais et sincères, ceux qui aiment les autres vraiment, sans hypocrisie.

Ainsi les pauvres gens qui avaient été bercés par le mensonge, se retrouvent tout nus devant le découvrement de la vérité. Ils n'ont pas le choix que celui de s'incliner devant sa majesté la Vérité.

Cependant, les défenseurs de la vérité et leurs alliés jubilent en tout temps malgré les attaques, les injures injustes des menteurs avérés ou des intoxiqués innocents, des gens simples comme vous et moi, qui, sans conviction, croient et défendent des faussetés.

Etre convaincu de ce que l’on soutient ne suffit pas : encore faut-il être dans le vrai. Puisque seule la vérité libère.

Quand la vérité se lève à l'horizon, les menteurs et les hypocrites se cachent dans l'ombre!

* * *

J’admire Jésus-YHShWH, grand défenseur de la vérité parce, comme il le disait, il était, il est et il sera lui-même la Vérité de façon éternelle. Car il avait tenu et il tiendra les mêmes propos du commencement à la fin, en pardonnant à ses persécuteurs et en mourant pour les incroyants, c’est à dire pour tous ceux qui ne croient pas et qui ne connaissent pas la Vérité selon ses écritures.

- T’es con, Jules. Jésus n’avait rien écrit.

- Si quelqu’un d’autre avait écrit tes paroles, c’est comme si c’était toi qui les avais écrites, puisque ce sont tes paroles. Non ?

- Si on veut…

- En fait, les évangélistes sont les nègres de Jésus, si je peux le dire comme ça. Jésus les avait engagés au moyen de leur foi pour témoigner de ce qu’Il avait dit et de ce qu’Il avait fait afin que notre génération et celle qui viendra après nous, connaissent la Vérité, Sa Vérité.

Il a dit, Jésus: "Vous connaitrez la Vérité, et elle vous affranchira!" N'est-ce pas extraordinaire. Et puis il enchaîne: "Si le Fils vous affranchit, le Fils c'est lui-même, vous serez réellement libre!"

Qui peut comprendre et saisir et croire par là que Jésus, Le Fils, est la Vérité en Personne? C'est à dire la Vérité personnifiée?

Il y a des gens qui disent, comme Pilate: "Montrez nous la Vérité!", ou encore "Quest-ce que la Vérité?"

Mais la Vérité s'était présentée devant Pilate. IL l'avait vue, Pilate, et il avait témoigné en disant à tous ceux qui accusaient la Vérité: "Je ne vois aucun mal dans cet homme!"
Voilà! Il n'y a en effet aucun mal dans la vérité. Même si les paroles de vérité blessent - parce que les hypocrites et les menteurs crisent lorsqu'ils entendent la Vérité à leurs sujets ou au sujets de leurs actes-, mais la vérité est pure. Il n'y a en elle aucun mal, aucune duplicité, aucun mensonge, aucune impureté, aucune hypocrosie, aucune tâche, si infime soit-elle....
La Vérité est la Lumière de la Vie pour éclairer tout homme, toute femme et ainsi le ou la diriger durant son existence sur terre vers son intégral bonheur.

J’admire les anciens chrétiens bravant dans les arènes de Rome la colère des lions pour affirmer leur foi en Jésus-YHShWH, la seule Vérité, devant les incrédules romains. Ils priaient, ils prient encore et prieront encore pour leurs persécuteurs malgré les griffes des lions et leurs crocs qui avaient atrocement déchiqueté, lacéré leurs chairs. Ils acceptèrent d’être fouettés, raillés, torturés à cause de la Vérité, Jésus, le Messie.

J’admire aussi, - c’est la moindre de chose que de reconnaître les braves - , tous ces hommes politiques ou des hommes simplement célèbres qui, comme monsieur Kouchner, mère Térésa, l’Abbé Pierre, Diane, Coluche et beaucoup d’autres encore, agissent selon la vérité lorsqu’il croisent un être humain dans leur chemin.

Jusqu’au péril de leur vie, ils agissent et demandent aux autres d’agir et de faire pareil.

En fait, la vérité c’est ce qui nous aide, qui nous pousse encore à espérer, c’est cette référence élevée, cette valeur dont nous nous inspirons pour changer cette réalité atroce que nous vivons au jour le jour.

La vérité est dans le ciel dans Dieu-YHWH invisible, et la réalité est en bas sur la terre parmi les hommes. La réalité n'est qu'une ombre. La Vréité est lumière. Il n’y aura pas d’autres issus que la Vérité.

Si vous en trouvez une autre, dites le moi. Mais cela ne me fera pas changer d'avis. Car je suis sûr, au nom de Celui qui siège dans le ciel et qui règne sur toute la Création, qu'il n'y a de vérité que Jésus, Ha MeShYa, le fils de Meriem.

Mais maintenant, j’essaie un peu de l’écraser quand même, vu que les hommes, les femmes deviennent faibles d'esprit lorsqu'ils sont frappés par la Vérité au sujet de leurs erreurs.

Les paroles, si vraies soient-elles, ont parfois des conséquences tantôt salvatrices, tantôt désastreuses pour les humains, fût-ce la Vérité. cela dépend du côté où ils se trouvent.

Ecoutez plus, parlez moins et agissez beaucoup en bien sans nuire à personne, c’est la sagesse. Ne faites pas comme Jaz qui ne parlait pas, s'enfermant dans un mutisme hypocrite, alors qu'elle mentait à son époux pour arriver à ses fins, pour réaliser ses ambitions, ses projets.

Car ce sont des vrais actes responsables qui manquent à nos flots de paroles, à nos promesses qui dépassent parfois notre imagination, des actes qui prennent pour socle la Vérité immuable afin que notre joie, ayant atteint le summum du bonheur divin, explose dans la lumière au su de tout et communique la vie à tous les hommes.

Sur cette terre, dans nos relations, nous n’avons souvent que des promesses vaines, que des paroles futiles, inutiles, motivées plus par des intérêts égoïstes et basées plus sur des mensonges grossiers que par une vraie en,vie de construire, de bâtir un monde meilleur.
- Ils disent: "Le monde est ce qu'il est. Ce n'est pas à moi de le changer!"
- Certes, madame, monsieur, vous avez raison! Mais si chaque homme, chaque femme disait comme vous, nous serions encore à l'âge de la pierre taillée. Et même. Nous ne serionssimplement pas: l'humanité aurait disparu depuis longtemps de la surface de la terre.

* * *

Que l’extrémisme religieux tue des êtres humains au nom de Dieu, parce que c’est là la porte du paradis, que Monsieur Bush et les troupes alliées fassent la guerre au monde entier en se croyant investi d’un pouvoir divin, c’est là encore des mensonges qui ramèneront droit en enfer ceux qui y croient et ceux qui enseignent et cautionnent pareilles choses !

L’hérésie est dans nos cœurs et dans nos membres. Elle n’est pas loin. L’hérétique, ce n’est pas l’autre, mais c’est moi qui l’accuse et qui me venge en le tuant, lui, ses enfants et toute sa nation pour des basses raisons matérielles, économiques, raciales, religieuses.

Ce qui est malheureux, c’est que, dans notre histoire humaine, entre les années quatorze et dix-huit, et quarante et quarante-cinq, au dix-neuvième siècle de notre ère, le monde entier, semblait-il, s’était uni pour combattre un homme, un monstre, Hitler, qui avait développé les mêmes symptômes, les mêmes idées mégalomaniaques.

Ceux qui l’avaient vu dans ses débuts ne savaient pas qu’il était capable des atrocités dont l’humanité toute entière rougit encore aujourd’hui. Hélas ! Nous n’avons rien tiré de lésions de notre histoire !

J’ai des amis, des copines d’enfance qui, ayant jugé mes actions ou mes propos trop violents hier, pleurent sur leur sort et me donnent raison aujourd’hui. Ils n’avaient pas jugés bon de suivre mes conseils, trop injustifiés à l’époque. Que pourrais-je faire aujourd’hui pour eux ? Que pourrais-je dire ? Rien qui pourrait les soulager, ni les consoler.

Sinon leur dire que c’est la vie, ça va passer. Cela suffira-t-il à faire passer la pilule ?

Non. Mais il faut du courage et beaucoup de foi pour vivre et subir justement les conséquences de ses propres actes. Aussi me dis-je maintenant parfois, le conseil d’un fou qui a de l’expérience sur une situation donnée, peut nous aider à nous sortir de notre problème si, au moins nous le considérons à juste titre et nous l’écoutons. Ne fût-ce que pour faire un tout petit peu attention à ce que nous faisons.

Le fou qui a perdu sa raison aux yeux des sensés ou de ceux qui se considèrent comme tels, le clochard qui a tout perdu jusqu’a sa propre fierté au point de demander l’aumône, le SDF qui n’a plus de toit et qui dort à la belle étoile malgré le froid, la pluie et le vent, l’africain qui angoisse entre l’avenir qui s’annonce orageux et la maladie, la faim qui le tenaillent et l’envoient avant terme à la morgue, le sans papirs qui quémandent l'asile aux portes des pays occidentaux, tous ces pauvres gens d’apparence, ont des paroles de sagesse à nous faire entendre…

A considérer seulement leur espoir impérissable, nous savons que la Vérité est là au bout du tunnel.

S’il n’y avait pas de Vérité comme finalité de nos actions dans cette pauvre existence, nous serions vraiment à plaindre : puisque vivre serait sans espoir, le mal n’aurait pas de remède, le mensonge aurait triomphé de tout, et le droit n’aurait pas existé, la justice serait sans fondement.

Mais le défaut de l’être humain, c’est que lorsque il estime avoir raison, il balaie toutes les raisons qui pourraient l’empêcher d’arriver à ses fins, sans même essayer de les comprendre, de les étudier.

Un homme sensé, progressant vers la réussite, doit considérer toutes les paramètres des choses de la vie, même si elles vont à l’encontre de sa réflexion. Ne dit-on pas que c’est dans la réflexion que se trouve la voie ? C’est parce que dans la réflexion, on ne peut rien écarter, il faut considérer toutes les hypothèses et les étudier.

Non in vino paneque, sed solum in veritate via vitae est.

Not in the wine and the bread, but the way of the life is only in the truth.

Ce n’est pas dans le vin et le pain, mais le chemin de la vie se trouve seulement dans la Vérité.

Si j’avais une bonne mémoire, j’allais vous écrire tellement des bouquins de plusieurs tomes et tonnes, tellement de livres qui vous raconteraient des épisodes de ma vie au sujet des gens que j’ai côtoyés et les leçons que j’ai tirées de toutes ces amitiés, que vos bibliothèques en seraient bourrées à craquer.

Mais, par défaut de mémoire, j’ai perdu beaucoup de souvenirs, par défaut de domicile, dans mes galères, j’ai perdu des livres, des poèmes, des pièces de théâtre et je ne puis à présent vous conter ma vie que par ces quelques bribes de pensées, récoltées par ci et par là, dans la poubelle de l’histoire tristounette de ma existence. Et je ne dirais pas les efforts que je fournis pour me souvenir de ne fût-ce que qu’une lettre, qu’un point, qu’un trait de mon passé. C’est énorme. Est-ce que je peux maintenant souffler ?

- Tu peux te taire même si tu veux !

- Merci. Au moins quelqu'un qui me suit dans ces délires.

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L'ETOILE DU NEGRE - 7ème partie

SEPTIEME PARTIE

Les étoiles n’auront ni plus ni moins brillé si elles avaient cru ou pas que c’est Dieu-YHWH qui les faisait briller.

Vous non plus, humains, vous n’êtes pas plus, ni moins homme que votre croyance vacille entre la foi et l’incrédulité au sujet de l’existence de Dieu. Si cela ne change rien pour Dieu-YHWH, pour vous, cela change du tout en bien ou en mal. Si vous croyez qu’il est et que tout est en lui et par lui, c'est que vous croyez aussi que vous êtes en lui. Alors vous n'êtes pas loin de la vérité.

Mais cela change du tout en pire, si vous ne croyez pas qu'il est. Puisque l’incrédulité vous pousse à agir comme si vous étiez libres de tout et que vous n’aviez des comptes à rendre à personne.

Sachez déjà pour votre gouverne que vous avez des comptes à rendre à vous mêmes. Un jour, votre corps, votre conscience, votre moi intérieur, vos espoirs, votre soif de bien-être et de paix vous demanderont des comptes, à savoir pourquoi vous ne les avez pas conduits vers la vérité afin qu'ils puissent s'éclater en jouissant dans la lumière divine.

Au jour du jugement, - et le jugement a déjà commence sur terre dans cette triste existence-, chacun rendra compte devant Dieu-YHWH pour tout acte bon ou mauvais qu’il aura commis, pour toute parole bonne ou mauvaise qu’il aura prononcée.

Ne vous méprenez pas, humains. Il y a un jour pour le jugement des hommes. C’est pour vous, c’est pour votre bien que de croire qu’Il est, de la même façon que vous croyez vous même que vous êtes. Parce que votre existence malgré vous est la preuve de l’existence de Dieu-YHWH.

Si le fait que vous croyez que vous êtes, vous pousse à vous battre pour votre survie passagère, combien le fait de savoir que Dieu-YHWH est au dessus de toute chose, devrait à plus forte raison vous pousser conséquemment à vous battre aussi pour devenir meilleur selon lui, le Créateur de toute chose.

Chercher la voie de la lumière, le chemin de la vie pendant que perdure encore votre existence sur cette terre. Demandez au sage, celui qui craint Dieu, quelle route prendre pour sauver votre âme.

- « Je suis le chemin, la vérité, et la vie, avait dit Jésus, le fils de Meriem. Nul ne vient au Père que par moi ». [8]

Si votre existence ne fait aucun doute par le simple fait de savoir que vous êtes, et cela malgré vous, puisque vous n’avez pas de vous mêmes décidé d’être ou de ne pas être sur terre, alors le fait de savoir que vous êtes, doit vous permettre en conséquence de faire des bonnes choses pour votre bien, pour le bien de votre entourage et pour votre avenir.

Si quelqu’un d’autre vous retire de la terre contre votre gré, alors que vous voulez vivre longtemps, y ayant pris goût, si vous voulez prolonger votre existence à l'infini alors que votre force de jeunesse abandonne votre corps malgré vous, si vous êtes incapable de renverser la coupe de votre vieillissement lorsque les âges en débordent, pourquoi n’attribuez-vous pas cela à Dieu-YHWH, à Celui qui n’a pas Tout-puissant, Omniscient et qui agit nuit et jour de son propre chef pour notre bien, pour le bien de tout homme, de tout être, étant maître de Lui-même et de son univers?

Un pasteur évangéliste américain Lester Sumrall avait écrit : « Il faut beaucoup de foi pour être athée. »

- Dieu-YHWH est égoïste ?

- Oui, vous pouvez avoir raison. Il est égoïste. Il ne pense qu’à lui parce qu'il n'a pas d'égal en face de lui, voyez-vous. Il est le seul Dieu. A quel Dieu voulez-vous qu'il pense encore?

Mais contrairement à ce que vous vous dites dans vos cœurs, Dieu aime tellement l’œuvre qu'Il a créée à sa ressemblance, l'homme donc, qu'Il ne pense qu’à nous incessamment. Depuis la création du monde, Dieu pense à nous, il nous protège, il nous guide, il nous encourage, il nous sauve… Je ne pourrais pas énumérer ici tout ce qu'il fait pour nous, heure par heure, minute par minute, tierce par tierce jusqu'à la fin du temps imparti à la matière et jusqu'à l'éternité.

- Dites-nous, Jules. Qu'est-ce que Dieu aime le plus? - Dieu aime le plus l'homme. Et il fait tout pour son bonheur.

- Et pourquoi il paraît si égoïste?

- Je vous ai dit que Dieu est égoïste parce qu'Il n'a pas d'égal avec qui partager sa gloire dans sa divinité. C'est ainsi qu'Il a créé l'homme à sa ressemblance....

- Arrêtez de nous dire des boniments. T'es un vendu! Acceptez que ton Dieu est égoïste!

- Et alors ! Est-ce l’univers le vôtre ou le sien ? C’est vous qui l’avez créé ou c’est Dieu-YHWH qui vous a crée ?

- Ben, justement, on ne sait pas!

- Vus avez bien dit que vous ne savez pas. Seulement, ce que vous ne savez pas en plus, c’est que si Dieu-YHWH est égoïste, s’il ne pense qu’à lui, c’est parce que vous êtes en lui, dans son Fils HaMeShYa qui est dans son sein. Son bien, c’est votre vie. Puisque la vie qui est en lui, l'est dans la perfection.

Parce que son œuvre, c’est vous. Dieu-YHWH ne pense qu’à lui parce qu’il avait créé l’homme à son image pour être en lui dans le verbe qui est dans son sein. Ainsi donc il travaille depuis la chute pour que l’homme revienne habiter en lui. Voilà pourquoi Dieu-YHWH est égoïste.

En fait, si vous réfléchissez bien, Dieu-YHWH ne pense pas qu’à lui, mais il pense surtout à vous qui devez être une même personne avec lui et en lui.

- « Enfin, dit Jésus HaMeShYa, que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin que eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. » [9]

La Joie de Dieu-YHWH, le bonheur de Dieu-YHWH, c’est que les hommes qu’il a créés soient bienheureux. Si l’homme est heureux, Dieu-YHWH est glorieux au milieu des «anges ». Et la personne qui rend son semblable heureux, rend Dieu-YHWH heureux. Car l’homme est en Dieu-YHWH.

* * *

Plusieurs années avant de découvrir la pauvreté de l’URSS, j’avais toujours pensé que son athéisme allait le perdre. J'avais même fait un rêve ou il y avait un grand édifice fait en brique rouge. Toute sa fondation était entamée et on en voyant les grosses briques. Une partie était fissurée. L'édifice allait certainement tombée. Et au dessus, puisque je le regardais de haut, je vis des feuilles de journaux en rouleaux tomber du ciel comme des bombes. Ils avaient pour entête "Au nom de Jésus!" Et quand ils touchaient le sol, ils explosaient. Et ce fut une grande flamme qui se perdit jusqu’aux horizons lointains.

Je regardais et demandais à quelqu'un qui était derrière moi pourquoi cela. Il me montra un et je vis devant moi un visage lumineux qui venait vers moi et passa juste près de moi. Ses cheveux me caressèrent le visage et je fus rempli d'un sentiment de bonheur intense et indicible. Je me réveillais et voici j'étais dans mon lit. Avant que le Tsunamis frappe le sud de l'Asie, j'avais fait un rêve d'un paysage désolé, qui avait subi une grave inondation.

J'en avais parlé à ma femme. Quelques mis après, les images de désolation que l'on montrait à la tête des pays frappés du tsunamis, et bien, c'était les mêmes images que j'avais vues dans mon rêve. Et ma femme peut en témoigner.

Aujourd’hui, je pense que les pays et les hommes qui rejettent Dieu-YHWH catégoriquement ont gravement tort. Car Dieu-YHWH est le garant de la vie et de l’existence des peuples.

- Vox Populi, Vox Dei.

Si la voix du peuple était la voix de Dieu-YHWH comme l'ont pensé les latins, c’est que le peuple était pour eux une représentation de la personne divine, puisque ce que Dieu-YHWH veut, c’est le bonheur du peuple. Refuser alors au peuple de prier, d’honorer Dieu-YHWH, de connaître Dieu-YHWH librement, c’est creuser la tombe de la nation toute entière. Car il fallait qu’un seul meure pour que le peuple soit épargné : un seul fut donc mort, le Juif, Jésus-YHShWH de Nazareth, et le peuple fut épargné. Parce que HaMeShYa lui seul s’est livré à la mort pour le salut du peuple, malheur donc à toute nation qui empêchera le peuple de prier et d'adorer librement son Dieu. Laisser le peuple libre de servir, de connaître son Dieu-YHWH dans la paix de son cœur. C’est aussi pour cette raison que j’aime le Juif : c’est ce peuple là qui a été choisi dès le départ pour souffrir afin que toute l’humanité reçoive le salut d’Allah, l’Elohim d’ Abraham, le père d’Isaak, d’Ismaël et de YaHakov…

* * *

La Laïcité est une bonne chose puisqu’elle n'empêche pas l'homme de vivre sa foi librement dans le respect des libertés des autres individus. La laïcité place l’homme au cœur de sa propre foi en face de lui-même et Dieu.

La foi, la spiritualité, avant de devenir un mouvement de masse, demeure comme elle devait l’être, un mouvement personnel de cœur. L’individu ayant ainsi pris conscience de sa propre dimension spirituelle, peut rejoindre le groupe pour ainsi prier dans la vérité et la lumière qui a jailli dans son cœur personnellement.

C’est aussi un bon moyen pour déjouer les plans terroristes de tout bord, tant chrétiens que musulmans, que juifs, qu'athées ou que sectaires, qui ne sauront plus distinguer les leurs dans la foule.

Elle peut être même une forme de libération de l’homme de l’emprise de la religion et d'autres formes de spiritualité.

Car si religion est une croyance dans ce qu’elle demeure dans la tête, loin du cœur de l’homme, la foi véritable est dans le cœur de l’homme pour la perfection de sa vie. La foi seule donc est porteuse de vie par Jésus-YHShWH que l’on accepte dans son cœur comme Seigneur et Sauveur. Le Coran (voir les hadiths), la Bible et la Torah disent que c’est Lui qui reviendra au dernier jour pour combattre l’Antéchrist pour sauver éternellement l’homme.

C’est la foi par Jésus-YHShWH qui nous relie à Dieu-YHWH en qui nous sommes, à qui nous appartenons. Tout homme est de Dieu-YHWH parce que tout homme est en Dieu-YHWH.

Et puisque vous êtes en Dieu-YHWH, il vous a donné sa capacité de réfléchir, son intelligence de créer, de transformer la matière par la chimie et son autorité sur les êtres et les choses. Mais, hélas ! Vous avez perdu la capacité de créer comme lui dans le respect des êtres et des choses, de transformer la matière seulement par le pouvoir de l’esprit en maîtrisant les molécules et les atomes pou le bonheur parfait de l’homme et de tout être! Ces capacités, toutes ces capacités spirituelles, nous le recouvrons en Jésus-YHShWH.

La science vous a donné certes de capter les ondes dans les airs, mais nous avons perdu la capacité de capter les ondes de l’esprit invisible pour entendre la parole de Dieu-YHWH et comprendre son amour incommensurable envers tous les humains, pour saisir les pleurs d’une fleur que nos déchets chimiques intoxiquent, ou les larmes de ces mères qui voient la chair de leurs enfants tomber en pourriture par l’effet de nos bombes ou de la famine que vos guerres sèment…

L’homme n’a pas d’esprit pour n’avoir pas eu le temps de connaître le cœur de Dieu-YHWH avant la chute.

L’homme devait être lumière. Il a été prédestiné à être enfant de lumière, car Dieu-YHWH est lumière. Mais l’homme, tombé dans la déchéance du péché édénique malgré lui, n’a pas accepté le verbe, la lumière qui devra faire de lui enfant de Dieu-YHWH.

En rejetant la lumière qui était venue l’éclairer pour son bonheur intégral, l’homme a rejeté son essence.

Il essaie aujourd’hui de se refaire, de se reconstruire lui-même. Mais il ne pourra pas parce que tout ce que l’homme doit faire et peut est inscrit dans les gènes spirituels de son essence en Dieu-YHWH par le verbe, Jésus HaMeShYa.

Combien est dur à l’homme qui a rejeté le verbe de redevenir enfant de Dieu-YHWH comme prédestiné, s’il ne renonce pas à sa propre liberté, pour se soumettre à la liberté vivifiante dans Dieu-YHWH en YHShWH Ha M’ShYH.

Si l’ombre de l’ombre dans l’ombre est presque une utopie dans l’esprit humain, le mortel expirant au sein même des ténèbres de la mort, est la cruelle réalité de notre existence.

A considérer la condition humaine, l’espoir de l’homme se limite en général aux faits. Et l’homme, n’ayant plus rien sur quoi s’appuyer, se tourne vers le néant qui est manque de foi.

Et l’incroyance, l’incrédulité, la mécréance n’a pas de port existentiel solide et sûr sur lequel l’homme pourrait s’asseoir et bâtir un avenir de façon stable.

- « Prends ton grabat et marche, dit Jésus à l’homme malade d’exister dans ces basses conditions! »

Car il n’y a rien dans la mécréance pour se sauver, comme il n’y a rien dans l’ignorance pour se rendre plus sage ou plus intelligent.

Nous discourons des choses que nous ne connaissons pas.

- Tenez. Moi-même, je ne sais pas de quoi je vous parle. Vous avez dit si bien, je discours de gauche à droite comme un yoyo sans but précis, mais, bizarrement et contrairement à ce que vous vous dites, j’ai un but.

Je sais ce que je veux, je sais où je vais. Et je m’y tiens et je m’y tiendrai jusqu’au bout de ma peine terrestre au nom de Jésus-YHShWH, mon Seigneur et Dieu.

Lorsqu’on suit une voie que l’on estime juste espérant trouver son bonheur et sa paix, lorsque l’on défend une opinion, une cause, c’est la déception au bout de la route qui crée le désespoir dans l’âme.

Les jeunes n’aiment plus la politique parce que tous les hommes politiques ne sont, pour eux, que des menteurs, des hypocrites.

- Ils ont raison.

- Ah bon ! Vous êtes d’accord avec eux ?

- Oui, les jeunes expriment leurs idées. Il faut donc comprendre d’abord pourquoi ils pensent comme cela avant de les condamner. Et si nous observons bien les attitudes des politiciens face à la modernité et aux enjeux économiques de ce siècle, n’étant pas des vrais philosophes bien qu’ils en donnent l’air en majorité, nous remarquerons effectivement que leurs positions, face à tel ou tel autre événement ou problème social, économique ou politique international, ne sont pas du tout claires.

Il n’y a pas une politique claire et juste qui aide les jeunes à se prendre en main et réussir leur vie… Ils ont toujours les flics aux fesses, des magistrats brandissant la loi au dessus de leur tête comme une épée de Damoclès prête à s’abattre sur eux à la moindre incartade.

Comment voulez-vous qu’ils pensent autrement du gouvernement, de la politique et des hommes politiques ? Ce sont tous des hypocrites effectivement. Ils promettent une chose pour se faire élire, et ils n’arrivent pas à le réaliser en donnent des raisons qu’ils connaissaient bien avant.

Quelqu’un d’ailleurs avait dit que la politique était de promettre au peuple ce qu’ils n’ont pas pendant la campagne et de leur donner une fois élu ce qu’ils ont déjà.

- Et qu’est-ce que vous pensez faire pour aider les jeunes ?

- Je ne pense pas qu’il s’agit de demander à quelqu’un de savoir ce qu’il veut faire ou peut faire pour mieux comprendre les jeunes en vue de mieux les aider. Il faut que tous ceux qui pensent avoir été jeunes dans leurs temps, avoir nourri des espoirs de réussite, se rencontrent et essaient de réfléchir à ce sujet. Qu’est-ce qu’il faut faire pour les jeunes ?

Après s’être concertés, ils iront discuter avec des jeunes sur le terrain, dans des quartiers et des cités. Ils établiront les besoins de la jeunesse, les étudieront minutieusement et, si possible, se mettront en action.

Nous parlons souvent de dialogue des générations. Voilà l’occasion d’avoir un dialogue franc avec nos enfants pour leur assurer un bel avenir et une bonne retraite pour nous. Car la vérité est que la réussite de leur avenir est l’assurance de notre retraite.

C’est eux les hommes politiques de demain, ne l’oublions pas. Si nous ne préparons pas dès aujourd’hui celui qui, du Palais de l’Elysée, conduira la France dans trente ou quarante ans, ne nous étonnons pas d’avoir des gourous de tout bord à la tête de nos futures nations.

* * *

J’aime la France, mon pays d’accueil et ma seconde patrie, j’aime mon Afrique natale, ma sève, mes racines, j’aime le monde, cet espace libre où je peux me mouvoir sans restriction, ni contrainte, en rêvassant sur mes projets avec ceux que j’aime.

J’aime cette planète bleue sur laquelle je pense réaliser mes rêves, sur la quelle je pense mes enfants pouvoir à leur tour réaliser les leurs, et les enfants de leurs enfants, avant que le Seigneur, Jésus-YHShWH, le fils de Marie, ne revienne prendre les siens.

Regardons aux fonds des êtres et des choses. Ne nous arrêtons pas aux apparences.

Les êtres humains se cachent derrière des masques, derrière les choses futiles, soit disant nécessaires, et jouent aux enjeux passagers de la puissance que procure la richesse injuste.

S’il le sait, aucun homme, prudence oblige, n’est assez dupe pour se laisser prendre par des utopies et des chimères comme une mouche avec du miel, et pavoiser avec l’ombre dans le néant.

L’homme qui cherche à s’enrichir par tous les moyens, se méfie de l’homme, donc de lui-même. Vous et moi, et lui, même si nous le renions, nous sommes des hommes, unis dans un même destin.

Nous devons nous unir pour vaincre le manque d’amour qui sévit sur la terre. Nous devons nous unir pour vaincre la misère, la faim, les injustices, les maladies dans le monde.

Il faut que, de ce que nous sommes aujourd’hui, de nos erreurs du passé, renaisse un homme nouveau, capable de faire sortir l’homme de toute sorte de misère !

Il n’est pas normal qu’en ce siècle de progrès scientifique et technique, des enfants meurent de faim sur la planète terre. Il n’est pas normal, même s’il n’y a pas d’emploi, que des gens ne sachent pas quoi faire de leurs journées, que les enfants, que des jeunes, s’entre-tuent entre eux par manque de jeu plus appropriés.

Ce n’est pas normal qu’une petite minorité amasse et profite seule de toute la richesse du monde alors que la majorité croupit dans la misère et le manque. Non, ce n’est pas normal.

Mais le courage et le pouvoir des uns révèlent la paresse et l’hypocrisie des autres qui ne sont pas du tout paresseux, ni hypocrite foncièrement mais qui le sont devenus par la force des choses. Ils ne manquent pas non plus de courage. Ils veulent seulement qu’on leur donne la chance et les moyens de marcher cette fois ci dans la lumière pour arriver.

Les apparats des uns, découvrent la nudité des autres. Le riche s’enrichit de plus en plus et prolonge sa vie, le pauvre s’appauvrit de plus en plus et se meurt à l’indifférence générale.

Je ne pense pas seulement aux familles pauvres qui hantent les restos du cœur pour survivre - béni soit Coluche ! -, aux sans-emploi qui font la queue devant les agences nationales pour l’emploi, à ces malheureux vieillards qui ne savent plus où il vont finir ni de quoi sera fait demain, aux Sans-Domicile-Fixe qui restent allongés sur le quai sous des tentes ou qui quémandent à longueur de journée sur les trottoirs parisiens, mais je pense aussi aux enfants, aux adultes, aux femmes dans les pays du tiers monde, à Darfour, Ethiopie, Angola, Rwanda, Tchétchénie, Irak, Afghanistan, en Amérique du Sud, en Chine, aux Indes, dans les pays du Maghreb et dans les îles.

Puissions-nous faire quelque chose pour eux !

C’est une honte pour l’humanité que de vivre dans l’opulence et d’assister à ces scènes sans rien faire!

Si des extra-terrestres existaient et qu’ils nous regardaient laisser nos semblables dan ces états de dénuement et de pauvreté, de désœuvrement, ils ne comprendraient pas comment cela est-il possible entre humains ! Ils ne comprendraient pas que les uns mangent et jubilent d’embonpoint pendant que les autres crèvent de faim, de malnutrition ! Ils ne comprendraient pas que certains tuent les uns et massacres les autres, au nom de notre Créateur…

La faim et la pauvreté sont une honte inexcusable pour l’humanité.

- Puisqu’ils se font autant du mal les uns que les autres, se diront-ils, pourquoi ne pas les massacrer ?

Et ils viendront. Et ils vont nous bouffer comme des sauterelles…

Au jeune soldat ignorant qui peut braver la mort, l’Amérique offre des lauriers, même en sachant qu’un jour, c’est la mort qui aura le dessus à la suite des temps.

Que c’est bête !

Les amoureux de sensations fortes ou les aventuriers du danger et tous les fous qui courent derrière des «records », se voient ainsi inutilement couronnés de gloire et d’honneur. Pour faire reculer les impossibilités physiques humaines, en fait, ils s’épuisent pour rien !

Un soir, j’ai vu à la télé M. Youn le jeune, celui qui avait joué en solo dans le one-man show « Plus qu’à poil » et ensuite avec sa compagnie de gais lurons dans «La Beuze». Une amie me souffla à l’oreille que maintenant, si quelqu’un voulait passer à la télé et devenir célèbre, il suffisait de faire le con, de se mettre à poil ou… de se faire envoyer en l’air comme un poisson dans l’eau en plein air sous l’œil attentif d’une caméra, comme la belle et célébrissime Loana.

* * *

J’ouvre une parenthèse.

A l’attention de Loana et de Michael Youn.

Mickael, Loana, si vous lisez ces quelques lignes, ou si vous en entendez parler, m’en tenez pas rigueur. Je voulais simplement dire que ce phénomène qui illustre bien cette confusion de valeurs dans notre actuelle société moderne, confusion dont profitent bien des gens attentifs et courageux comme vous, capables de s’adapter aux nouvelles exigences de la vie pour améliorer leur existence afin de ne pas tomber dans la misère et chômage comme certains. C’était juste des exemples. Veuillez m’en excuser.

N’empêche quand même que si j’en parle, c’est que vous êtes bien connus ! Non ? Sans rancune.

Je ferme la parenthèse.

* * *

Et à présent les bons croyants sont ces pauvres paresseux qui se consolent du bien qu’ils n’ont pas en passant le clair de leur temps dans la prière et du peu qu’ils ont en croyant en Dieu-YHWH, espérant vivre plus et mieux au Paradis.

Là où les humains devaient être heureux à cause de toutes les richesses naturelles qui foisonnent dans certaines régions du globe, c’est là justement où malheurs et misère frappent le plus. C’est vraiment la honte pour l’humanité… Je me répète.

Que dire alors si un enfant, pour ne pas sombrer dans le trou comme tous les autres de sa génération dans les pays pauvres, se taille un gilet de courage pour braver l’ombre où se cachent ceux qui nous terrorisent, pour sortir les siens de la misère, en se moquant des lois et de la prison?

Que dire si, pour sortir les siens de la misère, un africain partait à la conquête de l’Occident : Europe, USA ou les pays nouvellement développés d’Asie. Car comme vous leur dites, messieurs et mesdames les psys, « il faut braver et affronter vos démons pour triompher d’eux … »

Or, pour nos enfants, il s’avère que la loi est la corde et le bâillon dont ses servent ces démons que sont à leurs yeux les hommes politiques pour les museler, les immobiliser et les emprisonner à la moindre incartade.

- Jeunes gens, prenez courage ! J’ai vaincu la politique ! Un jour vous serez vieux !

Et vous, vieillards décadents, redoublez encore plus de ruse artificieuse pour créer la pauvreté et la misère dans le monde. Bientôt, vieilles loques éclopées, vous n’aurez aucun sou, puisque, les jeunes étant tous au chômage, personne n’aura cotisé pour votre retraite.

* * *

J’admire ce capitaine [10] dont le courage le fait cramponner sur l’étrave pendant que son gigantesque bateau est entrain de faire naufrage. Il crie à ses matelots : « Les femmes et les enfants d’abord ! »

Puis aux passagers : « Prenez place dans les canots ! »

Et il ne sortira pas que le dernier de ses matelots n'ait quitté le navire après avoir évacué tous les passagers.

Je l’admire parce qu’il avait, me semble-t-il, donné consigne à ses équipiers qu’en cas de naufrage, deux hommes devaient prendre place dans les canots, devant et derrière, y placer des passagers après leur avoir distribué des bouées de sauvetages et enfin les ramener à bon port.

Je l’ai vu s’enfermer dans la cabine alors qu’au loin, les larmes aux yeux, les passagers gesticulaient et lui faisaient signe de sauter dans l’eau, alors qu’ils grelottaient de froid dans les rafiots.

Le bateau disparut au milieu des cris effroyables et des pleurs des femmes et enfants, étouffés par les bruits bruyants des vagues. Tandis que la proue s’enfonçait et disparaissait sous la flotte, des corps sans vie pour avoir attendus vainement du secours, tanguaient sur les houles. Son cercueil, ces tas de ferraille qui rouillent jusqu’à ce jour dans les profondeurs noires des océans… Puissent les rois de ce monde comprendre ce que peut être la folie d’un berger qui, au lieu de protéger ses troupeaux, les abandonne aux lions dont ils sont complices au lieu de chercher l’intérêt impératif de leurs peuples ?

A vous, chers messieurs les présidents de tous les pays du monde, sauvez vos peuples, passagers des navires dont vous êtes les capitaines. C’est pour le salut du peuple que vous avez choisi de faire la politique et c’est pour cela que vous avez été élu, et non seulement pour votre famille.

Aucun pays n’appartient au seul président. Aucune nation n’est le bien propre d’un seul homme, mais de tout un peuple qui travaille pour son avenir. Ne pouvez pas alors tenir compte de son travail, de ses sueurs, de ses pleurs, de ses aspirations ?

Ma foi, comment les cœurs les plus noirs foncièrement vont être, si les cœurs de ceux qui se disent purs sont capables des atrocités telles que celles que nous vivons sur la terre?

Hommes, il y a des choses qui dépendent de vous, et il y a des choses qui ne dépendent pas de vous, mais des autres. S’ils ne vous le donnent pas, vous ne les aurez pas.

Mais ce ne sont pas là des raisons de leur faire la guerre. Il faut donc que tous, nous apprenions à nous contenter de ce que nous avons, et à partager au temps convenable avec les autres, ceux qui sont dans les besoins.

Mais puisqu’il faut penser à ceux qui n’ont pas, demandons-nous d’abord en ces siècles, pourquoi les autres n’ont pas ?

Le partage inégal des richesses de notre planète y est de beaucoup. Ouvrez votre cœur et donnez ce que vous avez de meilleur en vous, votre cœur, votre amour pour l’existence de l’autre.

Ne regardez pas ce que vous n’avez pas, mais donnez le peu de ce que vous avez en vous, entre vos mains, ce sera le début d’un grand partage déjà.

Si vous n’avez que le sourire, donnez le sourire à l’autre qui en a besoin. Savez-vous que le sourire était un bien précieux lorsque la joie illuminait le cœur de Dieu-YHWH en créant la lumière ? Et il est encore. Car il est écrit, que Dieu-YHWH vit que tout ce qu’il avait crée était bon, et qu’il s’était réjoui de tout ce qu’il avait crée.

Mais si vous avez plus que le sourire, donnez le petit plus que vous avez avec le sourire. Il y a des trésors qui se cachent sous des tristes apparences, comme il y a des monstres qui s’exhibent sous des riches apparats.

Méfiez-vous des apparences. L’habit ne fait toujours pas le moine. Mais le moine qui l’est dans son fond peut bien revêtir de son habit.

Souvent les loups se cachent dans les moins ! Et toc ! Touché !

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Légendes et notes

[8] Evangile de Jean, chapitre 14, au verset 6.
[9] Evangile de Jean, chapitre 17, 21. Lire cap 10, 38 puis 14, 11, Galates 3, 28.
[10] C'est une scène du film Titanic gravée dans ma mémoire.