"Interpréter n'est pas seulement traduire d'un langage à un autre langage, ni non plus fixer le sens d'une parole en signification thématisée. C'est permettre que le sens se meuve et circule sous les expressions diverses et multiples qu'emprunte le langage pour lui donner corps et vie." Marc-Alain Ouaknin. Concerto pour quatre consonnes sans voyelles. Pages 207-3§, PAYOT 2003

samedi 29 septembre 2007

L'ETOILE DU NEGRE - 8ème partie

HUITIEME PARTIE

Ne confondons pas une loi et une obligation.

La loi, en laissant la liberté à l’homme de choisir, est, dans tous les cas, un conseil pour prévenir le mal, pour dire au citoyen que ceci n'est pas bien et que si on le fait, voilà ce qui risque de vous arriver. Chacun est donc libre d'oberver ou de ne pas observer la loi.

L’obligation est un ordre impératif, nécessaire qui, loin d'entraver les libertés et les droits des êtres, les préserve. On ne peut pas faire autrement devant une obligation que l'observer.

Il faut s'y conformer, que vous le vouliez ou pas, pour votre bien et celuide la communauté des êtres. Ainsi la vraie liberté est dans l’observance de la loi qui dès cet instant devient une obligation.

Par exemple, il est interdit de voler le bien d’autrui. C’est une loi. Cette loi est censée me m’empêcher de voler le bien d’autrui, et non un piège pour me pousser à voler, pour ne pas ensuite me faire condamner. Mais je peux selon mon libre arbitre voler ou choisir de ne pas voler le bien d'autrui.

Si je vole et que je me fais attraper, je suis obligé de restituer le bien volé, sinon de payer une amende ou alors d’aller en prison si le délit est grave.

En allant en prison, en payant une amende, j’ai perdu ma liberté de jouir de mon argent autrement pour n’avoir pas observé la loi.

Un homme sensé, un homme sage, un homme intelligent, doit préserver et sauvegarder sa liberté afin de pouvoir vaquer librement à ses occupations civiles, politiques et juridiques, en vue de réaliser librement ses projets et s’assurer un avenir meilleur si pas idéal.

Vivez donc et observez la loi dans tous les endroits où l’on vous accueille. Car la loi est la preuve que l’Etat qui nous protège, veuille sur nous et qu'il veut notre bonheur.

Aussi en est-il de même au sujet du monde. Il y a des lois que Dieu-YHWH a instituée parce qu’il nous aime, parce qu'Il veuille sur nous et parce qu'Il veut notre bonheur. Ces lois nous devons les observer pour un parfait équilibre entre les différentes espèces vivant sur la terre, pour la paix entre les peuples et entre les hommes, pour le respect entre les hommes et les femmes, pour une meilleure éducation des enfants, pour une société plus juste où les droits de chaque individu seront respectés, pour la joie, pour l’amour…

- Arrêtez-vous un peu, Jules : vous parlez trop !

- Vous savez... Beaucoup de choses m’avaient échappé dans ma vie. J’avais une mémoire d’éléphant et je ne pouvais pas retenir plus. Surtout les causes de mes actions. Je ne retenais de mes problèmes et de mes réactions que les faits dans leurs conséquences dans ma vie personnelle et dans celle des autres.

Lorsque j’entendais des gens se plaindre du mal que je leur avais fait, je savais que j’avais des bonnes raisons d’agir de la sorte mais je ne pouvais plus, plusieurs années après, dire pourquoi j’avais telle ou telle réaction. Aussi, dans la plupart des cas, mes accusateurs avaient des bonnes raisons de m’envoyer devant les juges. Leurs causes étaient entendues et défendues, et moi j’étais damné faute de preuve. J’étais condamné malgré moi, non seulement pour faute des preuves, mais surtout de mémoire exactement.

Je savais seulement une chose. Même si je me trompais de temps à autres, je ne pouvais pas faire gratuitement du mal à quelqu’un. Et puis quand on regardait très bien, à la loupe les actions qui m'avaient pousser à agir de telle ou telle autre façon, on était frappé par les erreurs, leurs écarts de comportements. Ainsi, les gens mieux avertis, comprenaient pourquoi j'avais agis de la sorte et ils me jugeaient selon la justice etme rendaient mes droits à tort baffoués.

J’avais des intuitions devant une situation donnée d’agir de telle ou telle autre façon. Je mûrissais longtemps ma réflexion, et laissant le temps faire son œuvre pour connaître la fin de l'histoire.

J’agissais en pesant le pour et le contre comme une vraie balance.

- Mais rassurez-vous, je ne balance pas: je pèse. Je donne du poids juste et la vraie mesure à la chose. Je montre la voie, je pointe le chemin de la lumière. Une vraie balance quoi! Je tangue de gauche à droite lorsque les choses tournent mal comme tou homme, comme le commun des mortels, puis quelques instants après les tumultes, lorsque vient l'accalmie, je me stabilise et je donne le poids juste. Qu veit me suivent et nous irons par les vallées, les montagnes, les mers, les océans, les prés, découvrir les prairies célestes où Dieu nourrit les âmes et nous auront avec quoi il les nourrit et les abreuvent pour les enseigner aux hommes.

Quelle femme? Quelle rose? Quelle douceur me prendra dans son coeur pur et m'emportera vers les sentiers de la sagesse et de l'amour dans un tourbillon d'énivrements et d'extases où les pesprits amoureux fusionnent dans l'incandescence de lAmour véritable et divin? Par quelle vertu une femme véritable, celle qui craint Dieu, conduira l'humanité toute entière loin de ces affres mondais qui nous angoissent et abattent les esprits, vers les verts côteaux pour brouter ces pâturages fraîches qui sont abreuvées nuits et jours de l'eau de vie pure qui jaillit du paradis depuis l'éternité?

Ainsi j’avais rarement tort. Mais j’oubliais toujours après le pourquoi j'avais raison. Pour dire que une histoire close était bien finie dans ma tête et oubliée. Pas de haine, pas de rancune. D'ailleurs des ennemis, j'en ai jamais eu, plutôt des amis que je ne côtoie plus, à qui je ne parle plus, que je ne vois plus puisqu'ils se sont retirés loin de moi à cause de leurs mauvaises actions.

Là, j'utilise le masculin pluriel pour ne pas faire la différence entre les hommes et les femmes. Grammaticalement, on sait que c'est le masculin qui domine dans pareil cas. Même, ces messieurs et mesdames les grammariens peuvent en témoigner.

Et bien que mes assaillants se plaignaient sur le coup de ce que je leur avais fait, de mon comportement, de ma réaction, de mes mots, plusieurs années après, mes actes ou mes réflexions s’avéraient exacts, justes et justifiés.

Il y avait des moments où je ressentais quelque chose de fort. Comme s’il allait se passer quelque chose. Et cela me dérangeait vraiment et me perturbait. J'en parlais à ma femme ou à la personne qui était à mes côtés. J’avais une sorte de malaise que je ne pouvais pas justifier ni expliquer. Je ne me sentais pas bien. Il allait se passer quelque chose, il devait se passer quelque chose quelque part.

Quelques heures après, quelques jours après ou même des années après, j’avais des nouvelles, bonnes ou mauvaises, qui expliquaient mon malaise d’autrefois.

Lorsque quelqu’un se tenait à une certaine distance de sorte que je ne pouvais pas l’entendre, il me suffisait de voir ses lèvres, ses gestes et ses mouvements pour reproduire à quelques mots près tout ce qu’il venait de raconter.

Une fois je disais à ma femme que si Dieu veut me montrer dans mon sommeil tout ce qu'elle fait, Il me le montrera. Elle en doutait. Mais j'ai eu des rêves et des visions qui m'avaient raconté tous ses faits et gestes. Si elle n'a pas honte d'elle, elle vous dira que j'vais raison. Mais je sais qu'elle ne vous le dira jamais. Elle le garde dans son coeur. Elle est muette. Elle en a perdu l'usage de la parole.*

Je n’ai plus cette aptitude, ce don. Mais ce que j’avais à dire, je le disais sans ambages. J’en avais que faire des autres. En effet, j’avais cette conviction – et je l’ai toujours, Dieu merci ! - que la vérité ne pouvait pas se changer, ni être changée même après plusieurs années, plusieurs siècles.

Mais le mensonge par contre change lorsque la vérité est découverte, lorsque la vérité est connue. C'est là où les menteurs s'éloignent des gens vrais et sincères, ceux qui aiment les autres vraiment, sans hypocrisie.

Ainsi les pauvres gens qui avaient été bercés par le mensonge, se retrouvent tout nus devant le découvrement de la vérité. Ils n'ont pas le choix que celui de s'incliner devant sa majesté la Vérité.

Cependant, les défenseurs de la vérité et leurs alliés jubilent en tout temps malgré les attaques, les injures injustes des menteurs avérés ou des intoxiqués innocents, des gens simples comme vous et moi, qui, sans conviction, croient et défendent des faussetés.

Etre convaincu de ce que l’on soutient ne suffit pas : encore faut-il être dans le vrai. Puisque seule la vérité libère.

Quand la vérité se lève à l'horizon, les menteurs et les hypocrites se cachent dans l'ombre!

* * *

J’admire Jésus-YHShWH, grand défenseur de la vérité parce, comme il le disait, il était, il est et il sera lui-même la Vérité de façon éternelle. Car il avait tenu et il tiendra les mêmes propos du commencement à la fin, en pardonnant à ses persécuteurs et en mourant pour les incroyants, c’est à dire pour tous ceux qui ne croient pas et qui ne connaissent pas la Vérité selon ses écritures.

- T’es con, Jules. Jésus n’avait rien écrit.

- Si quelqu’un d’autre avait écrit tes paroles, c’est comme si c’était toi qui les avais écrites, puisque ce sont tes paroles. Non ?

- Si on veut…

- En fait, les évangélistes sont les nègres de Jésus, si je peux le dire comme ça. Jésus les avait engagés au moyen de leur foi pour témoigner de ce qu’Il avait dit et de ce qu’Il avait fait afin que notre génération et celle qui viendra après nous, connaissent la Vérité, Sa Vérité.

Il a dit, Jésus: "Vous connaitrez la Vérité, et elle vous affranchira!" N'est-ce pas extraordinaire. Et puis il enchaîne: "Si le Fils vous affranchit, le Fils c'est lui-même, vous serez réellement libre!"

Qui peut comprendre et saisir et croire par là que Jésus, Le Fils, est la Vérité en Personne? C'est à dire la Vérité personnifiée?

Il y a des gens qui disent, comme Pilate: "Montrez nous la Vérité!", ou encore "Quest-ce que la Vérité?"

Mais la Vérité s'était présentée devant Pilate. IL l'avait vue, Pilate, et il avait témoigné en disant à tous ceux qui accusaient la Vérité: "Je ne vois aucun mal dans cet homme!"
Voilà! Il n'y a en effet aucun mal dans la vérité. Même si les paroles de vérité blessent - parce que les hypocrites et les menteurs crisent lorsqu'ils entendent la Vérité à leurs sujets ou au sujets de leurs actes-, mais la vérité est pure. Il n'y a en elle aucun mal, aucune duplicité, aucun mensonge, aucune impureté, aucune hypocrosie, aucune tâche, si infime soit-elle....
La Vérité est la Lumière de la Vie pour éclairer tout homme, toute femme et ainsi le ou la diriger durant son existence sur terre vers son intégral bonheur.

J’admire les anciens chrétiens bravant dans les arènes de Rome la colère des lions pour affirmer leur foi en Jésus-YHShWH, la seule Vérité, devant les incrédules romains. Ils priaient, ils prient encore et prieront encore pour leurs persécuteurs malgré les griffes des lions et leurs crocs qui avaient atrocement déchiqueté, lacéré leurs chairs. Ils acceptèrent d’être fouettés, raillés, torturés à cause de la Vérité, Jésus, le Messie.

J’admire aussi, - c’est la moindre de chose que de reconnaître les braves - , tous ces hommes politiques ou des hommes simplement célèbres qui, comme monsieur Kouchner, mère Térésa, l’Abbé Pierre, Diane, Coluche et beaucoup d’autres encore, agissent selon la vérité lorsqu’il croisent un être humain dans leur chemin.

Jusqu’au péril de leur vie, ils agissent et demandent aux autres d’agir et de faire pareil.

En fait, la vérité c’est ce qui nous aide, qui nous pousse encore à espérer, c’est cette référence élevée, cette valeur dont nous nous inspirons pour changer cette réalité atroce que nous vivons au jour le jour.

La vérité est dans le ciel dans Dieu-YHWH invisible, et la réalité est en bas sur la terre parmi les hommes. La réalité n'est qu'une ombre. La Vréité est lumière. Il n’y aura pas d’autres issus que la Vérité.

Si vous en trouvez une autre, dites le moi. Mais cela ne me fera pas changer d'avis. Car je suis sûr, au nom de Celui qui siège dans le ciel et qui règne sur toute la Création, qu'il n'y a de vérité que Jésus, Ha MeShYa, le fils de Meriem.

Mais maintenant, j’essaie un peu de l’écraser quand même, vu que les hommes, les femmes deviennent faibles d'esprit lorsqu'ils sont frappés par la Vérité au sujet de leurs erreurs.

Les paroles, si vraies soient-elles, ont parfois des conséquences tantôt salvatrices, tantôt désastreuses pour les humains, fût-ce la Vérité. cela dépend du côté où ils se trouvent.

Ecoutez plus, parlez moins et agissez beaucoup en bien sans nuire à personne, c’est la sagesse. Ne faites pas comme Jaz qui ne parlait pas, s'enfermant dans un mutisme hypocrite, alors qu'elle mentait à son époux pour arriver à ses fins, pour réaliser ses ambitions, ses projets.

Car ce sont des vrais actes responsables qui manquent à nos flots de paroles, à nos promesses qui dépassent parfois notre imagination, des actes qui prennent pour socle la Vérité immuable afin que notre joie, ayant atteint le summum du bonheur divin, explose dans la lumière au su de tout et communique la vie à tous les hommes.

Sur cette terre, dans nos relations, nous n’avons souvent que des promesses vaines, que des paroles futiles, inutiles, motivées plus par des intérêts égoïstes et basées plus sur des mensonges grossiers que par une vraie en,vie de construire, de bâtir un monde meilleur.
- Ils disent: "Le monde est ce qu'il est. Ce n'est pas à moi de le changer!"
- Certes, madame, monsieur, vous avez raison! Mais si chaque homme, chaque femme disait comme vous, nous serions encore à l'âge de la pierre taillée. Et même. Nous ne serionssimplement pas: l'humanité aurait disparu depuis longtemps de la surface de la terre.

* * *

Que l’extrémisme religieux tue des êtres humains au nom de Dieu, parce que c’est là la porte du paradis, que Monsieur Bush et les troupes alliées fassent la guerre au monde entier en se croyant investi d’un pouvoir divin, c’est là encore des mensonges qui ramèneront droit en enfer ceux qui y croient et ceux qui enseignent et cautionnent pareilles choses !

L’hérésie est dans nos cœurs et dans nos membres. Elle n’est pas loin. L’hérétique, ce n’est pas l’autre, mais c’est moi qui l’accuse et qui me venge en le tuant, lui, ses enfants et toute sa nation pour des basses raisons matérielles, économiques, raciales, religieuses.

Ce qui est malheureux, c’est que, dans notre histoire humaine, entre les années quatorze et dix-huit, et quarante et quarante-cinq, au dix-neuvième siècle de notre ère, le monde entier, semblait-il, s’était uni pour combattre un homme, un monstre, Hitler, qui avait développé les mêmes symptômes, les mêmes idées mégalomaniaques.

Ceux qui l’avaient vu dans ses débuts ne savaient pas qu’il était capable des atrocités dont l’humanité toute entière rougit encore aujourd’hui. Hélas ! Nous n’avons rien tiré de lésions de notre histoire !

J’ai des amis, des copines d’enfance qui, ayant jugé mes actions ou mes propos trop violents hier, pleurent sur leur sort et me donnent raison aujourd’hui. Ils n’avaient pas jugés bon de suivre mes conseils, trop injustifiés à l’époque. Que pourrais-je faire aujourd’hui pour eux ? Que pourrais-je dire ? Rien qui pourrait les soulager, ni les consoler.

Sinon leur dire que c’est la vie, ça va passer. Cela suffira-t-il à faire passer la pilule ?

Non. Mais il faut du courage et beaucoup de foi pour vivre et subir justement les conséquences de ses propres actes. Aussi me dis-je maintenant parfois, le conseil d’un fou qui a de l’expérience sur une situation donnée, peut nous aider à nous sortir de notre problème si, au moins nous le considérons à juste titre et nous l’écoutons. Ne fût-ce que pour faire un tout petit peu attention à ce que nous faisons.

Le fou qui a perdu sa raison aux yeux des sensés ou de ceux qui se considèrent comme tels, le clochard qui a tout perdu jusqu’a sa propre fierté au point de demander l’aumône, le SDF qui n’a plus de toit et qui dort à la belle étoile malgré le froid, la pluie et le vent, l’africain qui angoisse entre l’avenir qui s’annonce orageux et la maladie, la faim qui le tenaillent et l’envoient avant terme à la morgue, le sans papirs qui quémandent l'asile aux portes des pays occidentaux, tous ces pauvres gens d’apparence, ont des paroles de sagesse à nous faire entendre…

A considérer seulement leur espoir impérissable, nous savons que la Vérité est là au bout du tunnel.

S’il n’y avait pas de Vérité comme finalité de nos actions dans cette pauvre existence, nous serions vraiment à plaindre : puisque vivre serait sans espoir, le mal n’aurait pas de remède, le mensonge aurait triomphé de tout, et le droit n’aurait pas existé, la justice serait sans fondement.

Mais le défaut de l’être humain, c’est que lorsque il estime avoir raison, il balaie toutes les raisons qui pourraient l’empêcher d’arriver à ses fins, sans même essayer de les comprendre, de les étudier.

Un homme sensé, progressant vers la réussite, doit considérer toutes les paramètres des choses de la vie, même si elles vont à l’encontre de sa réflexion. Ne dit-on pas que c’est dans la réflexion que se trouve la voie ? C’est parce que dans la réflexion, on ne peut rien écarter, il faut considérer toutes les hypothèses et les étudier.

Non in vino paneque, sed solum in veritate via vitae est.

Not in the wine and the bread, but the way of the life is only in the truth.

Ce n’est pas dans le vin et le pain, mais le chemin de la vie se trouve seulement dans la Vérité.

Si j’avais une bonne mémoire, j’allais vous écrire tellement des bouquins de plusieurs tomes et tonnes, tellement de livres qui vous raconteraient des épisodes de ma vie au sujet des gens que j’ai côtoyés et les leçons que j’ai tirées de toutes ces amitiés, que vos bibliothèques en seraient bourrées à craquer.

Mais, par défaut de mémoire, j’ai perdu beaucoup de souvenirs, par défaut de domicile, dans mes galères, j’ai perdu des livres, des poèmes, des pièces de théâtre et je ne puis à présent vous conter ma vie que par ces quelques bribes de pensées, récoltées par ci et par là, dans la poubelle de l’histoire tristounette de ma existence. Et je ne dirais pas les efforts que je fournis pour me souvenir de ne fût-ce que qu’une lettre, qu’un point, qu’un trait de mon passé. C’est énorme. Est-ce que je peux maintenant souffler ?

- Tu peux te taire même si tu veux !

- Merci. Au moins quelqu'un qui me suit dans ces délires.

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