"Interpréter n'est pas seulement traduire d'un langage à un autre langage, ni non plus fixer le sens d'une parole en signification thématisée. C'est permettre que le sens se meuve et circule sous les expressions diverses et multiples qu'emprunte le langage pour lui donner corps et vie." Marc-Alain Ouaknin. Concerto pour quatre consonnes sans voyelles. Pages 207-3§, PAYOT 2003

jeudi 27 septembre 2007

L'ETOILE DU NEGRE 1ère partie

Justin Jules SIMBA

ÉTOILE DU NÈGRE
Septembre 2007
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DÉDICACE


Merci à vous tous qui prenez plaisir à lire ces textes, simples délires d’un esprit qui pense que les êtres et les choses ont un Dieu-YHWH commun qui aime et protège toutes les espèces crées qui peuplent l’univers, visibles et invisibles.
Merci à tous ceux, toutes celles qui ont du cœur dans la matrice pour refaire le monde en Machia'h' et qui ne se lassent pas de faire le bien au nom de l’amour, le seul vrai D.ieu, YHWH-Adonaï, Créateur tous les peuples sans aucune espèce de distinction, qui est Amour. Son amour universel étant le seul langage que l’homme de tous les temps peut entendre et pénétrer.

Justin Jules SIMBA
L’auteur
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LA Préface pour « Étoile de Nègre »
FOLIE DU BERGER

Les ombres des anciens défilent Dans les esprits vifs des vivants.

Dans leurs cœurs douloureux s’enfilent
Des faux espoirs avec le temps,
Espérant que vienne le jour
Où tout ne sera plus qu’amour…
Celui qui devait nous garder
Sous son ombre et nous oindre,
S’est mis à nous épée-larder :
Dieu ? Nous ne savons plus le joindre !
Espérant que vienne le jour
Où tout ne sera plus qu’amour…
Mes fils, n’ayant rien à manger,
Traînent le long des avenues,
Croisant et bravant les dangers
Qui s’offrent à eux sous les nues,
Espérant que vienne le jour
Où tout ne sera plus qu’amour …
Les êtres se cachent derrière
Des masques raides et font peur
Aux âmes troublées par leur prière
Pour faire régner la terreur
Attendant que vienne le jour
Où tout ne sera plus qu’amour…
Les êtres humains sont benêts :
Ils emploient mal le jeu du cœur
Et se font prendre avec des sueurs,
Du sexe et des pierres sans regrets :
En espérant que vienne le jour
Où tout ne sera plus qu’amour…
Il serait temps d’ensevelir
Nos morts, pour pas que leurs dépouilles
Souffrent le sort des soldats de l’émir
Sur les champs où leurs chars se rouillent…
Peut-être que viendra le jour
Où tout ne sera plus qu’amour…
Il serait temps de combler
Les trous qu’ont creusés les guerres
Pour ne pas voir nos cœurs accablés
Par ceux qui ont vendu nos terres
En attendant que vienne le jour
Où tout ne sera plus qu’amour…
Il serait temps d’offrir l’amour
Sur un plateau plein d’espérance
Pour que vienne la paix un jour
Pour ennoblir l’humaine engeance
En ce moment où l’erreur à tâtons
Nous enchaîne comme des avortons …
Le temps ne jouera pas son rôle
Si nous ne prenons soin de faire
Aujourd’hui des choses moins folles
Pour protéger notre atmosphère
C’est du fruit d’un arbre qu’un jour
L’on goûtera au vrai amour…
La terre ne sera plus une ombre
Perdue dans le vaste cosmos
Et l’homme dans des affres sombres
Sera l’ami proche d’Eros…
Il n’y aura plus que le temps
De revivre nos amours d’antan…
Il y en a marre !
Marre de rester dans l’ombre
Où des tintamarres
Des fers qui se croisent dans les pénombres
Me troublent l’ouïe et la vue
Pour ne pas revoir ces amours non-vécues….
Marre que des bombes
Explosent sur des fleurs innocentes
Qui, à peine écloses, tombent
Sans avoir, de leurs senteurs saintes,
Embaumé l’âme humaine
Qui, vivant, gémit et peine…
J’espère le Jour où l’Amour
Viendra comme le feu qui nous ensoleille
Nous nourrir du Pain des merveilles
Que le Très-haut a gardé dans son Four :
Tout ne sera plus qu’éternel Amour….

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PREMIÈRE PARTIE



Si je voulais vous faire une confidence, je ne me dirais pas des vers à moi-même, entre quatre murs. Je ne ressasserais pas des mots dans le secret de mon intimité. Je n’inviterais pas non plus les médias de tout bord, de tout acabit dans une bruyante conférence de presse pour épater la galerie.

Mais je vous isolerais du monde, dans un lieu secret, à part, entre quatre murs. Vous et moi. Vous me tiendrez en main... J'aime beaucoup la chaleur de vos mains... Et vous avez des belles mains, vous savez?

Mais regardez plutôt moi. Je suis ce livre que vous avez entre les mains. Et nous nous regarderons face à face. Et là, je vous dirais ce peu de choses que je sais de l’homme: moi bien sûr. Je pénétrerais votre cœur, je parlerais à votre âme jusqu’à vous émouvoir avec mes problèmes de toutes vos entrailles, de votre cuir chevelu  jusqu’à la moelle.
Mais ce n’est pas à vous que je fais des confidences. C’est à moi-même. Dans mon cerveau, je m’organise des débats. Mon interlocuteur est le silence de ma conscience que je confronte à la criante réalité de la condition humaine.
Je m’écoute, je me réponds, je crie dans mon cœur et j’écris sur ce bout de papier. Une sorte d’exutoire forcé.
Je fais des concession sur certaines valeurs indéniables, j’abats des utopies et j’essaie d’élaborer sur des nouvelles idées que je tire des expériences humaines diverses et des nouvelles technologies, un plan pour l’édification de l’homme nouveau qui sera capable de relever les défis du monde futur.
Les murs n’entendent pas un mot de mes vers. Nul ne pourra en rapporter la teneur aux mondes alentours. Le vent même ne relaiera pas les souffles de ma bouche pour en faire écho sur les montagnes lorsqu’il secouera les branches et les cimes des arbres. Les murmures sourds et bouillonnants de mon cerveau ne seront pas colportés par la bise pour en faire des rumeurs qui traînent sur les trottoirs du monde.
Je suis avec moi-même et le silence qui m’environne, à la fois l’écrivain solitaire qui creuse dans les mots et dans les idées pour en extirper l’essence, et l’auditeur attentif, le lecteur assidu qui goûte comme un parfait sommelier la quintessence de ces liqueurs de concepts qui enflamment nos ombres délabrées, sortant à peine de ces espèces de trous noirs hypothétiques, de ces espaces indéfinis puisqu’en réalité inconnus de la conscience humaine.
Vous qui savez lire, entre les lignes chimériques de l’inconnu, les traits relatifs du néant, certainement vous nommerez mes caractères et définirez les attributs des êtres et des choses qui hantent, dans mon inconscience, la partie sombre de ma mémoire. Vos raconterez l’outre partie de mon histoire dont je n’ai moi-même aucune idée. Aucun nom, aucune histoire, aucun souvenir n’y est inscrit. Mais néanmoins, c’est de ce trou que je sors ces bribes, ces quelques souvenirs du paradis perdu !

Juste une anecdote qu'un ange m'a rapportée du paradis.

Il parait que Hugo avait rencontré au paradis un fameux critique littéraire qui avait écrit sur lui. Hugo lui avait dit en fait que tout ce qu’il avait dit à son sujet était pratiquement faux et que s’il était encore vivant à l’époque où il avait écrit ces critiques, il l’aurait sûrement traîné en justice. Pourtant ces écrits sur Hugo étaient les plus recommandés pour comprendre l’œuvre de Victor Hugo.

Hé, croyez pas si vous voulez, mais c'est pas vrai... C'est juste pour rigoler, je n'ai jamais vu d'ange, moi...  Vous rigolez! Un ange? c'est à tomber de peur pour la première fois! Tellement c'est inouï! inimaginable!

Nous sommes réels, vous et moi. Et nos noms, même si nous n’avions pas eu une brillante existence, sont inscrits dans la longue et interminable liste de tous les humains qui ont fait l’histoire, qui ont vécu ne fût-ce qu'une tierce sur terre dans les quatre coins de la planète.
Je ne parle pas du Livre de la vie,: ça c'est une autre histoire. C'est de la folie pour le commun des mortels. Et il faut être fou comme moi, pour y croire. Puisque j'y crois, moi, par la foi. C'est ce qu'il faut pour la croire et la comprendre.


Si vous pensez fortement que nous ne sommes pas, vous et moi, vous, vous n’êtes pas peut-être si vous n’y croyez pas, mais moi, je suis. Et je pense que vous aussi. A moins que vous ne vouliez pas le savoir parce que vous n’y avez cure.
Quelque part dans la mémoire de l’Homme, des destins divers qui se complètes les uns les autres, sont écrits et décrits dans les moindres détails. Quelque part aussi dans les antres de votre ignorance ou de votre athéisme, rien n’est mentionné ! Vous existez et vous êtes bien sur terre parmi les hommes et les arbres, et les eaux, et les poissons et l’air...
Ou vous n’existez pas si vous ne croyez pas dans l’Homme que Dieu-YHWH est, et dans l’homme que vous êtes. Soit ! Mais, au moins, vous pensez : donc vous êtes : donc vous vivez ; c’est l’essentiel. Que vous y croyiez ou pas en Dieu-YHWH, son étant et le vôtre, d’ailleurs, ne dépendent pas de vous. N’est-ce pas ? De moi, non plus ! N’est-ce pas ? Mais de l’Homme, Dieu-YHWH lui- même.
- Ooooooh !
Pauvres Bourges ! Auriez-vous un peu de mémoire pour vous rappeler du temps où vous fûtes plus ou moins hommes que vous ne l’êtes aujourd’hui ? En avez-vous le plus maigre souvenir ? Même dans votre inconscience ? Par rapport à quoi êtes-vous ou n’êtes-vous pas hommes ? A vous-mêmes, à moi, aux autres ou à Dieu-YHWH ?
Si vous me dites par rapport à vous-mêmes, vous confirmerez que vous vous prenez pour Dieu-YHWH alors que vous n’en avez même pas l’amour, la droiture et la justice. Si vous me répondez que c’est par rapport à moi, je ne suis pas plus capable de vous rendre plus homme que je ne le suis moi-même, limité dans mon étant. Par rapport aux autres ? Non. L’enfer, ce n’est pas les autres. C’est vous-même. Car, si vous vous dites libres et n’avoir rien à rendre à Dieu-YHWH, étant adultes, vous êtes responsables de vos actes et de vos idées. Ne renvoyez pas sur les autres vos propres responsabilités. Sinon, suivez le guide des âmes, des êtres et des choses sur la terre et dans tout l’univers.
Pauvres Bourges !
Vous rappelez-vous ? Nous n’étions encore qu’un projet dans un plan quelque part, dans le crâne de Dieu-YHWH.
Vous rappelez-vous ? Nous étions, vous, moi, le Tout-puissant et son Verbe, dans une intimité livresque selon ses tirades dans les saintes écritures, entrain de boire de l’eau-de-vie au bistrot du carré étoilé du firmament, entre l’Orion et la Lyre, à l’endroit même où avait commencé l’incandescence de la voie lactée. Et le verbe ouvrit sa bouche. Et ses dents étincelantes produisirent une lumière au contact de l’eau-de-vie qui explosa dans un bruit assourdissant qui éparpilla partout dans le cosmos des particules des êtres et des choses que Lui seul, le Tout-puissant, connaissait.
Bing ! Bang !
Et l’univers fût !
Ce fut ce bruit-là. Et Bing et Bang ! C’est comme ça que vous dites ? Eh bien, c’est là que tout fût créé avant qu’il nous forme et nous mette sur la terre.
- Pauvre idiot !
Peut-être que je ne suis qu’un idiot, effectivement. Mais…
Vous rappelez-vous ? Il avait ouvert sa bouche. Il avait craché des formes, des êtres et des choses qui sortaient de ses entrailles. Du néant, de rien, de l’invisible, il appelait des choses et des êtres qui disaient, chacun à son tour : « Oui, chef ! Je suis là, chef ! »
Et ils se présentaient devant son trône comme une armée se range devant son chef avant la bataille. Il y avait des étoiles, des planètes, des matières, des anges, des êtres de tout genre, de toute espèce selon qu’il les nommait. Mais nous, les hommes, nous étions encore en lui, dans le creux de la main de son Verbe.
- L’homme que nous sommes, nous sommes de la même matière que le Verbe. Mais dans notre esprit perdu, nous devons impérativement nous reconquérir.
C’est pour cette raison que nous avons la capacité d’intelligence et de sagesse. Car le Verbe, c’est l’intelligence et la sagesse divine.
Vous rappelez-vous. Nous avions tellement mal aux oreilles que nous nous sommes éloignés de Dieu-YHWH pour vivre dans ce coin sombre l’univers, dans les creux des rochers, ces termitières géantes que nous construisons en abattant et décimant la flore, fruits de l’urbanisation. Nous avions bouché nos tympans pour ne pas entendre la voix tonnante de la sagesse, les clameurs du Verbe miraculeux, de l’Homme éternel qui nous a créés à sa ressemblance et qui nous aime par dessus tout.
Nous n’étions pas qu’un souffle, qu’un mot, qu’une idée, qu’un concept, qu’un rien. Nous étions vie en lui : il lui restait de nous donner forme pour que nous existions sur terre.
Vous rappelez vous, espèces de tarés ? Il aurait pu nous mettre ailleurs. Sur Mars, ou sur Neptune. Et il y aurait tout mis pour que notre existence fût la meilleure de toutes les espèces. Mais la terre n’était pas très loin de son trône, et pas très loin de la lumière. Puisqu’il avait voulu que notre planète soit entre son trône et la lumière. Ou nous allions vers la lumière qui nous ramera à lui, ou nous allions à lui qui nous introduira dans la lumière qui est éternellement notre mère et pour laquelle nous sommes des enfants très chers.
- Nous voulons des preuves !
- Pauvres idiots ! Qu’ai-je besoin de vous le prouver. Si je vous le dis, croyez-moi tout simplement. La meilleure preuve est votre propre expérience dans la réflexion. Réfléchissez un coup, très profondément. Au plus profond de vous-mêmes. Bouchez-vous le nez, la bouche, l’anus, les oreilles, les pores, bref tous les trous, tous les orifices où peuvent passer l’air de vos erreurs, s’il faut. Et vous verrez la lumière.
- Eh ! N’allez pas vous bourrer les trous n’importe comment. Vous n’êtes pas idiot à ce point. J’ai dit : réfléchissez sur vous-mêmes, et vous verrez la lumière.
Nous sommes. Nous ne sommes pas. Ce n’est pas la même chose. D’une facette, c’est la vie qui se perpétue en nous et par Dieu-YHWH. De l’autre côté, c’est l’existence à la quelle nous essayons de donner un sens nouveau, le plus spirituel possible.
On ne peut pas comparer le contenu avec le contenant. La vie est un système immense qui contient des existences diverses dans son sein. L’existence est une expression de la vie dans une forme que Dieu-YHWH seul précise et dans un espace que Dieu-YHWH seul définit. Les êtres et les choses ne vivent pas à cause de leur existence, mais ils existent à cause de la vie qui traverse leur forme. Ils peuvent vivre autrement. Pas seulement dans cette forme déterminée et dans un endroit précis. Et ce n’est pas l’homme qui détermine la forme, ni l’endroit, mais Dieu-YHWH et Dieu-YHWH seul. Le débat de la mort est-elle terminé ? Ou y a-t-il encore des hommes qui pensent que la mort est cessation de vie ? Vous étiez quelque part pour des jours déterminés, et vous irez ailleurs… Je ne sais pas si ce sera pour l’éternité, mais je sais que vous irez ailleurs. Fût-ce en enfer, si vous le voulez bien et si vous vous préparez à y aller.
- Non ! Non ! Nous ne voulons pas aller en enfer !
Je sais que personne n’a jamais voulu finir dans les affres de l’enfer, même si nous ne connaissons pas vraiment ce que c’est, l’enfer, même si nous ne l’avons jamais vu.
Les hommes ont l’intelligence de croire à certaines choses qu’ils n’ont jamais vues et de ne pas croire à celles dont ils ont devant leurs yeux toutes les preuves visibles. Des choses comme Dieu-YHWH, l’éternité, le diable, le mensonge, le paradis, l’enfer, la vérité, le néant, la mort, la vie et que sais-je encore…
Quelle folie que la raison humaine d’inventer l’inexistence et de nommer le néant en cherchant à comprendre le trou noir, le vide au-delà de la limite de nos connaissances ? Le néant, le vide, l’espace, le trou noir est plein d’ondes et des particules invisibles à l’œil nu. Nous essayons et nous arrivons aujourd’hui à capter certaines d’entre elles avec les moyens scientifiques modernes ! Mais il y existe encore beaucoup d’autres ondes inconnues que nous découvrirons si tel est la volonté de Dieu-YHWH, plus fines, plus spirituelles et plus subtiles, qui nous permettraient, si Dieu-YHWH veut, de capter sa pensée et de décoder son langage éternel, et enfin, de pouvoir le transcrire dans notre code linguistique pour l’entendre téléphone, à la radio ou de le voir à la télé. Par exemple.
- Mais d’où il tient toutes ces énormités, ce conneau ?
Dans le vide de mon cerveau, messieurs et dames. Dans mon cerveau bouillonnant de délires, dans ma verve en folie…
Je disais donc si vous me suivez au lieu de me traiter de connard, qu’il n’y a pas de vide dans l’univers. L’astrologie vous l’a dit. Tout est lié et complémentaire, de l’invisible au visible. Tout est un dans l(immensité du cosmos.
- Comment?
En fait tout fut un au départ. La matière s’est expansée dans le temps dans le cosmos. Le temps vient maintenant où les diverses particules de la première matière expansée, demeurant toujours un dans son essence, doit revenir dans son unicité infime et invisible. La matière, vieillie et ayant accompli son temps, doit se reformer, disparaître et réapparaître dans une deuxième expansion. En ce qui concerne la matière, il aura toujours un temps de réformation. Car la matière, et toutes les choses en elle, a été créée pour un temps. Il est en effet écrit :
« C’est toi, Seigneur, qui as fondé l’univers, et les cieux sont l’œuvre de tes mains. Ils passeront, mais toi, tu restes. Tous vieilliront comme un vêtement ; comme un manteau tu les rouleras dans un coin. Comme un vêtement tu les remplaceras, mais toi, tu es le même pour toujours et tes années n’auront pas de fin ». [1] La mort ou la disparition de notre corps ou de tout autre corps matériel de quelque espèce que ce soit, plante, n’est donc qu’une réformation de la matière dans le processus irréversible de son vieillissement. Je comprend à demi mot les frères Bogdanov sans entrer dans la profondeur dans leur théorie du Bing Bang, expliquant l’expansion de la matière et le retour imminent de cette dernière à l’état brut originel. J’aime bien leur trouvaille très mathématique, pour éclairer les scientifiques.
En effet, les conclusions de leurs recherches se résument pour moi par le fait que le temps de la matière approche sa fin. Et il faut trouver l’Homme là où l’homme ne l’a jamais cherché. Dans le néant de son cœur.
Je n’aime pas les chiffres, bien qu’ils soient philosophiques. Si j’aimais les chiffres, j’aurais été un bon équipier de ces frères jumeaux. Mais je suis un faux jumeau. J’aime bien transcrire la beauté des chiffres en les fines lettres afin de jouer avec les mots. C’est avec beaucoup de joie qu’un jour, j’avais découvert, au hasard de mes diverses lectures, la kabbale. Chaque lettre de l’alphabet hébreu avait une valeur numérique.
- Eurêka ! j'ai trouvé!
Mais en fait, je n'avais rien trouvé, rien inventé, moi. C'était juste pour faire style... "eurêka", j'ai trouvé.. tout mollement... Pas vraiment de quoi jubiler et crier comme ce fou à lier d'Archimède, ancêtre de Nikos Aliagas. C'est vrai que cet homme était fou... Non, pas Nikos, le pauvre, il en avait trop souffert de cela, je ne veux pas l'accabler, mais c'est Archimède!!! Tout ce qu'il a pu nous sortir, ce mec, alors que tout l'univers était dans le flou total:

"Tout corps plongé dans un fluide reçoit de la part de celui-ci une poussée verticale, dirigée de bas en haut, égale au poids du volume de fluide déplacé."

Mais j'aime bien quand c'est Jean Marie Bigar qui le dit. Hum... Là, vraiment, ça a de la forme et un sens comme le plus commun des mortels aimerait l'entendre...

Soyons un peu fou, parlons comme parle le monde... Et ... Ah oui, je disais...

- Et puis, je ne sais pas jouer aux échecs ! C’est dommage, hélas !

- "Levez les yeux vers le ciel, et regardez en bas sur la terre ! Car les cieux s’évanouiront comme de la fumée, la terre tombera en lambeaux comme un vêtement… » [2]
Le temps nous est compté. Le temps de la matière.
Les insensés renieront encore Dieu-YHWH et chercheront à maîtriser la matière pour ne pas sombrer dans le néant.
Mais où se trouve le néant, où se trouve le vide, sinon dans la tête et dans le cœur de celui qui ne croit pas que Dieu-YHWH est vivant et qu’il demeure inchangé d’éternité en éternité?
Car s’il n’y avait pas un Dieu-YHWH, même inconnu, comme tout est créé par et en Dieu-YHWH, il n’y aurait effectivement rien : ce serait vraiment le vide, ce serait réellement le néant. L’homme même ne serait pas là pour y penser.
Or, ce n’est pas parce qu’il y a l’inconnu, qu’il y a inexistence de l’inconnu. Si l’inconnu est dans notre cerveau, dans notre pensée, voilà déjà en soi la preuve de son inexistence. Parce qu’il y a une possibilité que l’inconnu existe, nous devons y croire, jusqu’à preuve du contraire. Il y a plein de gens, plein de choses que nous ne connaissons pas dans la préhistoire, ni aux siècles passés. Mais ils qui existent bien quelque part. Et la science les a mis à jour. Il reste encore beaucoup à découvrir. Chaque chose vient à son temps.
Je veux dire que ce n’est pas parce que je ne connais pas Dieu-YHWH ou que je ne crois pas en lui que Dieu-YHWH n’existe pas. Au contraire, il existe parce que, dans ma tête, il y a une possibilité de se son existence que je ne veux pas accepter. Et c’est là qu’il y a problème.
En vérité, puisque dans ma tête il existe cette possibilité de son existence malgré moi, ce n’est pas Dieu-YHWH en soi qui n’existe pas dans la tête l’athée, mais c’est l’incroyant lui même qui renie son existence dans son refus inconscient d’accepter le monde tel qu’il est dans le chaos de la triste et tragique réalité qu’est la condition humaine.
Ce n’est pas parce que l’homme ne croit pas qu’il est moins homme ou plus libre de penser. Il est comme dans une prison, croyez-moi, enfermé dans la matière, et séparé de la seule voie de la liberté et de la paix véritable. Et il ne s’en échappera pas de lui-même. Il doit considérer le néant destructeur, le vide tragique qui est en Lui en posant de bonnes questions à qui de droit, pour retrouver une lueur d’espoir. Jésus-Yéchoua'h' !
YHWH-Adonaï existe bel et bien.
Avez-vous vu les ondes invisibles que captent les hommes à l’aide d’une caméra, traverser le vide sur un char de souffle et de vent et atterrir dans des milliers de postes de télévision qui pullulent dans nos foyers ? Pensez-vous que ces ondes existent maintenant seulement que les hommes les ont découvertes ou qu’elles existaient depuis le commencement de l’univers, mais que les hommes des siècles passés n’avaient ni matériellement ni scientifiquement les moyens de les découvrir ? Chaque chose a son temps.
Les avez-vous vues à l’œil nu, ces ombres invisibles ? Non. Pourtant elles ont toujours été là avant que les hommes les découvrent. C’est le vide disaient-ils.
Mais le néant n’est pas vide. Le néant n’existe pas. Ce n’est pas le trou noir au-delà de votre conscience. Le vide, c’est le tunnel qui sépare votre inconscience de votre conscience, votre manque de foi. Le néant, c’est la négation même de votre étant, de votre existence, de votre propre personne humaine. Car, en niant l’existence de Dieu, vous vous reniez vous-mêmes, parce que vous n’êtes pas sans Dieu-YHWH.

Si vous voulez voir et capter les ondes diverses dont je parle plus haut, vous utilisez des matériels modernes et des antennes très sophistiqués. Même si vous faites des recherches pour inventer des outils scientifiques afin de pouvoir capter des ondes spirituelles qui nous viennent tous les jours de l’univers spirituel pour enfin connaître la grandeur de la pensée métaphysique qui est vérité pure, vous n'y arriverez que si vous acceptez Yéchoua'h' dans votre coeur comme Seigneur et Dieu Créateur de toute chose. Et en plus s'il veut bien vous les laisser voir et découvrir...

 Voilà, je ne vous ai fait aucune confidence. Je ne vous ai rien dit. Car l’homme ne peut garder un secret. Et même ! Il n’est pas digne de confiance. Je laisse tout entre Dieu-YHWH et moi. Et c’est parfait ainsi.
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Légendes et notes
[1] Lire dans le nouveau Testament, l’épître de Paul aux Hébreux, au chapitre un et du verset dix à douze. Psaumes, chapitre 102, verset 26 à 28. [2] Livre d’Esaïe, chapitre 51, au verset 6. [3] Tous les pays occidentaux ou à civilisation occidentale, les grandes puissances actuelles, les anciens colons. [4] « Qui veut la paix, prépare la guerre » [5] C’est moi qui ai souligné. Traduction Louis Segond révisé. [6] Ici il ne s’agit pas de la mort physique comme si les croyants doivent condamner et éliminer physiquement les homosexuels et le lesbiennes, mais c’est la mort spirituelle : le péché dit la Bible nous sépare de Dieu : la mort est donc la séparation d’avec Dieu. C’est donc de cette mort là qu’il s’agit ici. Faites donc attention dans la façon dont vous interpréterez ce passage. [7] Evangile de Jean, chapitre 13, du verset 14 au 17. [8] Evangile de Jean, chapitre 14, au verset 6. [9] Evangile de Jean, chapitre 17 au verset 21. Lire chapitre 10 au verset 38, 14 au verset 11, Galates 3 au verset 28. [10] C’est une scène du film Titanic qui m’est restée gravée dans la mémoire

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