"Interpréter n'est pas seulement traduire d'un langage à un autre langage, ni non plus fixer le sens d'une parole en signification thématisée. C'est permettre que le sens se meuve et circule sous les expressions diverses et multiples qu'emprunte le langage pour lui donner corps et vie." Marc-Alain Ouaknin. Concerto pour quatre consonnes sans voyelles. Pages 207-3§, PAYOT 2003

samedi 29 septembre 2007

L'ETOILE DU NEGRE - 7ème partie

SEPTIEME PARTIE

Les étoiles n’auront ni plus ni moins brillé si elles avaient cru ou pas que c’est Dieu-YHWH qui les faisait briller.

Vous non plus, humains, vous n’êtes pas plus, ni moins homme que votre croyance vacille entre la foi et l’incrédulité au sujet de l’existence de Dieu. Si cela ne change rien pour Dieu-YHWH, pour vous, cela change du tout en bien ou en mal. Si vous croyez qu’il est et que tout est en lui et par lui, c'est que vous croyez aussi que vous êtes en lui. Alors vous n'êtes pas loin de la vérité.

Mais cela change du tout en pire, si vous ne croyez pas qu'il est. Puisque l’incrédulité vous pousse à agir comme si vous étiez libres de tout et que vous n’aviez des comptes à rendre à personne.

Sachez déjà pour votre gouverne que vous avez des comptes à rendre à vous mêmes. Un jour, votre corps, votre conscience, votre moi intérieur, vos espoirs, votre soif de bien-être et de paix vous demanderont des comptes, à savoir pourquoi vous ne les avez pas conduits vers la vérité afin qu'ils puissent s'éclater en jouissant dans la lumière divine.

Au jour du jugement, - et le jugement a déjà commence sur terre dans cette triste existence-, chacun rendra compte devant Dieu-YHWH pour tout acte bon ou mauvais qu’il aura commis, pour toute parole bonne ou mauvaise qu’il aura prononcée.

Ne vous méprenez pas, humains. Il y a un jour pour le jugement des hommes. C’est pour vous, c’est pour votre bien que de croire qu’Il est, de la même façon que vous croyez vous même que vous êtes. Parce que votre existence malgré vous est la preuve de l’existence de Dieu-YHWH.

Si le fait que vous croyez que vous êtes, vous pousse à vous battre pour votre survie passagère, combien le fait de savoir que Dieu-YHWH est au dessus de toute chose, devrait à plus forte raison vous pousser conséquemment à vous battre aussi pour devenir meilleur selon lui, le Créateur de toute chose.

Chercher la voie de la lumière, le chemin de la vie pendant que perdure encore votre existence sur cette terre. Demandez au sage, celui qui craint Dieu, quelle route prendre pour sauver votre âme.

- « Je suis le chemin, la vérité, et la vie, avait dit Jésus, le fils de Meriem. Nul ne vient au Père que par moi ». [8]

Si votre existence ne fait aucun doute par le simple fait de savoir que vous êtes, et cela malgré vous, puisque vous n’avez pas de vous mêmes décidé d’être ou de ne pas être sur terre, alors le fait de savoir que vous êtes, doit vous permettre en conséquence de faire des bonnes choses pour votre bien, pour le bien de votre entourage et pour votre avenir.

Si quelqu’un d’autre vous retire de la terre contre votre gré, alors que vous voulez vivre longtemps, y ayant pris goût, si vous voulez prolonger votre existence à l'infini alors que votre force de jeunesse abandonne votre corps malgré vous, si vous êtes incapable de renverser la coupe de votre vieillissement lorsque les âges en débordent, pourquoi n’attribuez-vous pas cela à Dieu-YHWH, à Celui qui n’a pas Tout-puissant, Omniscient et qui agit nuit et jour de son propre chef pour notre bien, pour le bien de tout homme, de tout être, étant maître de Lui-même et de son univers?

Un pasteur évangéliste américain Lester Sumrall avait écrit : « Il faut beaucoup de foi pour être athée. »

- Dieu-YHWH est égoïste ?

- Oui, vous pouvez avoir raison. Il est égoïste. Il ne pense qu’à lui parce qu'il n'a pas d'égal en face de lui, voyez-vous. Il est le seul Dieu. A quel Dieu voulez-vous qu'il pense encore?

Mais contrairement à ce que vous vous dites dans vos cœurs, Dieu aime tellement l’œuvre qu'Il a créée à sa ressemblance, l'homme donc, qu'Il ne pense qu’à nous incessamment. Depuis la création du monde, Dieu pense à nous, il nous protège, il nous guide, il nous encourage, il nous sauve… Je ne pourrais pas énumérer ici tout ce qu'il fait pour nous, heure par heure, minute par minute, tierce par tierce jusqu'à la fin du temps imparti à la matière et jusqu'à l'éternité.

- Dites-nous, Jules. Qu'est-ce que Dieu aime le plus? - Dieu aime le plus l'homme. Et il fait tout pour son bonheur.

- Et pourquoi il paraît si égoïste?

- Je vous ai dit que Dieu est égoïste parce qu'Il n'a pas d'égal avec qui partager sa gloire dans sa divinité. C'est ainsi qu'Il a créé l'homme à sa ressemblance....

- Arrêtez de nous dire des boniments. T'es un vendu! Acceptez que ton Dieu est égoïste!

- Et alors ! Est-ce l’univers le vôtre ou le sien ? C’est vous qui l’avez créé ou c’est Dieu-YHWH qui vous a crée ?

- Ben, justement, on ne sait pas!

- Vus avez bien dit que vous ne savez pas. Seulement, ce que vous ne savez pas en plus, c’est que si Dieu-YHWH est égoïste, s’il ne pense qu’à lui, c’est parce que vous êtes en lui, dans son Fils HaMeShYa qui est dans son sein. Son bien, c’est votre vie. Puisque la vie qui est en lui, l'est dans la perfection.

Parce que son œuvre, c’est vous. Dieu-YHWH ne pense qu’à lui parce qu’il avait créé l’homme à son image pour être en lui dans le verbe qui est dans son sein. Ainsi donc il travaille depuis la chute pour que l’homme revienne habiter en lui. Voilà pourquoi Dieu-YHWH est égoïste.

En fait, si vous réfléchissez bien, Dieu-YHWH ne pense pas qu’à lui, mais il pense surtout à vous qui devez être une même personne avec lui et en lui.

- « Enfin, dit Jésus HaMeShYa, que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin que eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. » [9]

La Joie de Dieu-YHWH, le bonheur de Dieu-YHWH, c’est que les hommes qu’il a créés soient bienheureux. Si l’homme est heureux, Dieu-YHWH est glorieux au milieu des «anges ». Et la personne qui rend son semblable heureux, rend Dieu-YHWH heureux. Car l’homme est en Dieu-YHWH.

* * *

Plusieurs années avant de découvrir la pauvreté de l’URSS, j’avais toujours pensé que son athéisme allait le perdre. J'avais même fait un rêve ou il y avait un grand édifice fait en brique rouge. Toute sa fondation était entamée et on en voyant les grosses briques. Une partie était fissurée. L'édifice allait certainement tombée. Et au dessus, puisque je le regardais de haut, je vis des feuilles de journaux en rouleaux tomber du ciel comme des bombes. Ils avaient pour entête "Au nom de Jésus!" Et quand ils touchaient le sol, ils explosaient. Et ce fut une grande flamme qui se perdit jusqu’aux horizons lointains.

Je regardais et demandais à quelqu'un qui était derrière moi pourquoi cela. Il me montra un et je vis devant moi un visage lumineux qui venait vers moi et passa juste près de moi. Ses cheveux me caressèrent le visage et je fus rempli d'un sentiment de bonheur intense et indicible. Je me réveillais et voici j'étais dans mon lit. Avant que le Tsunamis frappe le sud de l'Asie, j'avais fait un rêve d'un paysage désolé, qui avait subi une grave inondation.

J'en avais parlé à ma femme. Quelques mis après, les images de désolation que l'on montrait à la tête des pays frappés du tsunamis, et bien, c'était les mêmes images que j'avais vues dans mon rêve. Et ma femme peut en témoigner.

Aujourd’hui, je pense que les pays et les hommes qui rejettent Dieu-YHWH catégoriquement ont gravement tort. Car Dieu-YHWH est le garant de la vie et de l’existence des peuples.

- Vox Populi, Vox Dei.

Si la voix du peuple était la voix de Dieu-YHWH comme l'ont pensé les latins, c’est que le peuple était pour eux une représentation de la personne divine, puisque ce que Dieu-YHWH veut, c’est le bonheur du peuple. Refuser alors au peuple de prier, d’honorer Dieu-YHWH, de connaître Dieu-YHWH librement, c’est creuser la tombe de la nation toute entière. Car il fallait qu’un seul meure pour que le peuple soit épargné : un seul fut donc mort, le Juif, Jésus-YHShWH de Nazareth, et le peuple fut épargné. Parce que HaMeShYa lui seul s’est livré à la mort pour le salut du peuple, malheur donc à toute nation qui empêchera le peuple de prier et d'adorer librement son Dieu. Laisser le peuple libre de servir, de connaître son Dieu-YHWH dans la paix de son cœur. C’est aussi pour cette raison que j’aime le Juif : c’est ce peuple là qui a été choisi dès le départ pour souffrir afin que toute l’humanité reçoive le salut d’Allah, l’Elohim d’ Abraham, le père d’Isaak, d’Ismaël et de YaHakov…

* * *

La Laïcité est une bonne chose puisqu’elle n'empêche pas l'homme de vivre sa foi librement dans le respect des libertés des autres individus. La laïcité place l’homme au cœur de sa propre foi en face de lui-même et Dieu.

La foi, la spiritualité, avant de devenir un mouvement de masse, demeure comme elle devait l’être, un mouvement personnel de cœur. L’individu ayant ainsi pris conscience de sa propre dimension spirituelle, peut rejoindre le groupe pour ainsi prier dans la vérité et la lumière qui a jailli dans son cœur personnellement.

C’est aussi un bon moyen pour déjouer les plans terroristes de tout bord, tant chrétiens que musulmans, que juifs, qu'athées ou que sectaires, qui ne sauront plus distinguer les leurs dans la foule.

Elle peut être même une forme de libération de l’homme de l’emprise de la religion et d'autres formes de spiritualité.

Car si religion est une croyance dans ce qu’elle demeure dans la tête, loin du cœur de l’homme, la foi véritable est dans le cœur de l’homme pour la perfection de sa vie. La foi seule donc est porteuse de vie par Jésus-YHShWH que l’on accepte dans son cœur comme Seigneur et Sauveur. Le Coran (voir les hadiths), la Bible et la Torah disent que c’est Lui qui reviendra au dernier jour pour combattre l’Antéchrist pour sauver éternellement l’homme.

C’est la foi par Jésus-YHShWH qui nous relie à Dieu-YHWH en qui nous sommes, à qui nous appartenons. Tout homme est de Dieu-YHWH parce que tout homme est en Dieu-YHWH.

Et puisque vous êtes en Dieu-YHWH, il vous a donné sa capacité de réfléchir, son intelligence de créer, de transformer la matière par la chimie et son autorité sur les êtres et les choses. Mais, hélas ! Vous avez perdu la capacité de créer comme lui dans le respect des êtres et des choses, de transformer la matière seulement par le pouvoir de l’esprit en maîtrisant les molécules et les atomes pou le bonheur parfait de l’homme et de tout être! Ces capacités, toutes ces capacités spirituelles, nous le recouvrons en Jésus-YHShWH.

La science vous a donné certes de capter les ondes dans les airs, mais nous avons perdu la capacité de capter les ondes de l’esprit invisible pour entendre la parole de Dieu-YHWH et comprendre son amour incommensurable envers tous les humains, pour saisir les pleurs d’une fleur que nos déchets chimiques intoxiquent, ou les larmes de ces mères qui voient la chair de leurs enfants tomber en pourriture par l’effet de nos bombes ou de la famine que vos guerres sèment…

L’homme n’a pas d’esprit pour n’avoir pas eu le temps de connaître le cœur de Dieu-YHWH avant la chute.

L’homme devait être lumière. Il a été prédestiné à être enfant de lumière, car Dieu-YHWH est lumière. Mais l’homme, tombé dans la déchéance du péché édénique malgré lui, n’a pas accepté le verbe, la lumière qui devra faire de lui enfant de Dieu-YHWH.

En rejetant la lumière qui était venue l’éclairer pour son bonheur intégral, l’homme a rejeté son essence.

Il essaie aujourd’hui de se refaire, de se reconstruire lui-même. Mais il ne pourra pas parce que tout ce que l’homme doit faire et peut est inscrit dans les gènes spirituels de son essence en Dieu-YHWH par le verbe, Jésus HaMeShYa.

Combien est dur à l’homme qui a rejeté le verbe de redevenir enfant de Dieu-YHWH comme prédestiné, s’il ne renonce pas à sa propre liberté, pour se soumettre à la liberté vivifiante dans Dieu-YHWH en YHShWH Ha M’ShYH.

Si l’ombre de l’ombre dans l’ombre est presque une utopie dans l’esprit humain, le mortel expirant au sein même des ténèbres de la mort, est la cruelle réalité de notre existence.

A considérer la condition humaine, l’espoir de l’homme se limite en général aux faits. Et l’homme, n’ayant plus rien sur quoi s’appuyer, se tourne vers le néant qui est manque de foi.

Et l’incroyance, l’incrédulité, la mécréance n’a pas de port existentiel solide et sûr sur lequel l’homme pourrait s’asseoir et bâtir un avenir de façon stable.

- « Prends ton grabat et marche, dit Jésus à l’homme malade d’exister dans ces basses conditions! »

Car il n’y a rien dans la mécréance pour se sauver, comme il n’y a rien dans l’ignorance pour se rendre plus sage ou plus intelligent.

Nous discourons des choses que nous ne connaissons pas.

- Tenez. Moi-même, je ne sais pas de quoi je vous parle. Vous avez dit si bien, je discours de gauche à droite comme un yoyo sans but précis, mais, bizarrement et contrairement à ce que vous vous dites, j’ai un but.

Je sais ce que je veux, je sais où je vais. Et je m’y tiens et je m’y tiendrai jusqu’au bout de ma peine terrestre au nom de Jésus-YHShWH, mon Seigneur et Dieu.

Lorsqu’on suit une voie que l’on estime juste espérant trouver son bonheur et sa paix, lorsque l’on défend une opinion, une cause, c’est la déception au bout de la route qui crée le désespoir dans l’âme.

Les jeunes n’aiment plus la politique parce que tous les hommes politiques ne sont, pour eux, que des menteurs, des hypocrites.

- Ils ont raison.

- Ah bon ! Vous êtes d’accord avec eux ?

- Oui, les jeunes expriment leurs idées. Il faut donc comprendre d’abord pourquoi ils pensent comme cela avant de les condamner. Et si nous observons bien les attitudes des politiciens face à la modernité et aux enjeux économiques de ce siècle, n’étant pas des vrais philosophes bien qu’ils en donnent l’air en majorité, nous remarquerons effectivement que leurs positions, face à tel ou tel autre événement ou problème social, économique ou politique international, ne sont pas du tout claires.

Il n’y a pas une politique claire et juste qui aide les jeunes à se prendre en main et réussir leur vie… Ils ont toujours les flics aux fesses, des magistrats brandissant la loi au dessus de leur tête comme une épée de Damoclès prête à s’abattre sur eux à la moindre incartade.

Comment voulez-vous qu’ils pensent autrement du gouvernement, de la politique et des hommes politiques ? Ce sont tous des hypocrites effectivement. Ils promettent une chose pour se faire élire, et ils n’arrivent pas à le réaliser en donnent des raisons qu’ils connaissaient bien avant.

Quelqu’un d’ailleurs avait dit que la politique était de promettre au peuple ce qu’ils n’ont pas pendant la campagne et de leur donner une fois élu ce qu’ils ont déjà.

- Et qu’est-ce que vous pensez faire pour aider les jeunes ?

- Je ne pense pas qu’il s’agit de demander à quelqu’un de savoir ce qu’il veut faire ou peut faire pour mieux comprendre les jeunes en vue de mieux les aider. Il faut que tous ceux qui pensent avoir été jeunes dans leurs temps, avoir nourri des espoirs de réussite, se rencontrent et essaient de réfléchir à ce sujet. Qu’est-ce qu’il faut faire pour les jeunes ?

Après s’être concertés, ils iront discuter avec des jeunes sur le terrain, dans des quartiers et des cités. Ils établiront les besoins de la jeunesse, les étudieront minutieusement et, si possible, se mettront en action.

Nous parlons souvent de dialogue des générations. Voilà l’occasion d’avoir un dialogue franc avec nos enfants pour leur assurer un bel avenir et une bonne retraite pour nous. Car la vérité est que la réussite de leur avenir est l’assurance de notre retraite.

C’est eux les hommes politiques de demain, ne l’oublions pas. Si nous ne préparons pas dès aujourd’hui celui qui, du Palais de l’Elysée, conduira la France dans trente ou quarante ans, ne nous étonnons pas d’avoir des gourous de tout bord à la tête de nos futures nations.

* * *

J’aime la France, mon pays d’accueil et ma seconde patrie, j’aime mon Afrique natale, ma sève, mes racines, j’aime le monde, cet espace libre où je peux me mouvoir sans restriction, ni contrainte, en rêvassant sur mes projets avec ceux que j’aime.

J’aime cette planète bleue sur laquelle je pense réaliser mes rêves, sur la quelle je pense mes enfants pouvoir à leur tour réaliser les leurs, et les enfants de leurs enfants, avant que le Seigneur, Jésus-YHShWH, le fils de Marie, ne revienne prendre les siens.

Regardons aux fonds des êtres et des choses. Ne nous arrêtons pas aux apparences.

Les êtres humains se cachent derrière des masques, derrière les choses futiles, soit disant nécessaires, et jouent aux enjeux passagers de la puissance que procure la richesse injuste.

S’il le sait, aucun homme, prudence oblige, n’est assez dupe pour se laisser prendre par des utopies et des chimères comme une mouche avec du miel, et pavoiser avec l’ombre dans le néant.

L’homme qui cherche à s’enrichir par tous les moyens, se méfie de l’homme, donc de lui-même. Vous et moi, et lui, même si nous le renions, nous sommes des hommes, unis dans un même destin.

Nous devons nous unir pour vaincre le manque d’amour qui sévit sur la terre. Nous devons nous unir pour vaincre la misère, la faim, les injustices, les maladies dans le monde.

Il faut que, de ce que nous sommes aujourd’hui, de nos erreurs du passé, renaisse un homme nouveau, capable de faire sortir l’homme de toute sorte de misère !

Il n’est pas normal qu’en ce siècle de progrès scientifique et technique, des enfants meurent de faim sur la planète terre. Il n’est pas normal, même s’il n’y a pas d’emploi, que des gens ne sachent pas quoi faire de leurs journées, que les enfants, que des jeunes, s’entre-tuent entre eux par manque de jeu plus appropriés.

Ce n’est pas normal qu’une petite minorité amasse et profite seule de toute la richesse du monde alors que la majorité croupit dans la misère et le manque. Non, ce n’est pas normal.

Mais le courage et le pouvoir des uns révèlent la paresse et l’hypocrisie des autres qui ne sont pas du tout paresseux, ni hypocrite foncièrement mais qui le sont devenus par la force des choses. Ils ne manquent pas non plus de courage. Ils veulent seulement qu’on leur donne la chance et les moyens de marcher cette fois ci dans la lumière pour arriver.

Les apparats des uns, découvrent la nudité des autres. Le riche s’enrichit de plus en plus et prolonge sa vie, le pauvre s’appauvrit de plus en plus et se meurt à l’indifférence générale.

Je ne pense pas seulement aux familles pauvres qui hantent les restos du cœur pour survivre - béni soit Coluche ! -, aux sans-emploi qui font la queue devant les agences nationales pour l’emploi, à ces malheureux vieillards qui ne savent plus où il vont finir ni de quoi sera fait demain, aux Sans-Domicile-Fixe qui restent allongés sur le quai sous des tentes ou qui quémandent à longueur de journée sur les trottoirs parisiens, mais je pense aussi aux enfants, aux adultes, aux femmes dans les pays du tiers monde, à Darfour, Ethiopie, Angola, Rwanda, Tchétchénie, Irak, Afghanistan, en Amérique du Sud, en Chine, aux Indes, dans les pays du Maghreb et dans les îles.

Puissions-nous faire quelque chose pour eux !

C’est une honte pour l’humanité que de vivre dans l’opulence et d’assister à ces scènes sans rien faire!

Si des extra-terrestres existaient et qu’ils nous regardaient laisser nos semblables dan ces états de dénuement et de pauvreté, de désœuvrement, ils ne comprendraient pas comment cela est-il possible entre humains ! Ils ne comprendraient pas que les uns mangent et jubilent d’embonpoint pendant que les autres crèvent de faim, de malnutrition ! Ils ne comprendraient pas que certains tuent les uns et massacres les autres, au nom de notre Créateur…

La faim et la pauvreté sont une honte inexcusable pour l’humanité.

- Puisqu’ils se font autant du mal les uns que les autres, se diront-ils, pourquoi ne pas les massacrer ?

Et ils viendront. Et ils vont nous bouffer comme des sauterelles…

Au jeune soldat ignorant qui peut braver la mort, l’Amérique offre des lauriers, même en sachant qu’un jour, c’est la mort qui aura le dessus à la suite des temps.

Que c’est bête !

Les amoureux de sensations fortes ou les aventuriers du danger et tous les fous qui courent derrière des «records », se voient ainsi inutilement couronnés de gloire et d’honneur. Pour faire reculer les impossibilités physiques humaines, en fait, ils s’épuisent pour rien !

Un soir, j’ai vu à la télé M. Youn le jeune, celui qui avait joué en solo dans le one-man show « Plus qu’à poil » et ensuite avec sa compagnie de gais lurons dans «La Beuze». Une amie me souffla à l’oreille que maintenant, si quelqu’un voulait passer à la télé et devenir célèbre, il suffisait de faire le con, de se mettre à poil ou… de se faire envoyer en l’air comme un poisson dans l’eau en plein air sous l’œil attentif d’une caméra, comme la belle et célébrissime Loana.

* * *

J’ouvre une parenthèse.

A l’attention de Loana et de Michael Youn.

Mickael, Loana, si vous lisez ces quelques lignes, ou si vous en entendez parler, m’en tenez pas rigueur. Je voulais simplement dire que ce phénomène qui illustre bien cette confusion de valeurs dans notre actuelle société moderne, confusion dont profitent bien des gens attentifs et courageux comme vous, capables de s’adapter aux nouvelles exigences de la vie pour améliorer leur existence afin de ne pas tomber dans la misère et chômage comme certains. C’était juste des exemples. Veuillez m’en excuser.

N’empêche quand même que si j’en parle, c’est que vous êtes bien connus ! Non ? Sans rancune.

Je ferme la parenthèse.

* * *

Et à présent les bons croyants sont ces pauvres paresseux qui se consolent du bien qu’ils n’ont pas en passant le clair de leur temps dans la prière et du peu qu’ils ont en croyant en Dieu-YHWH, espérant vivre plus et mieux au Paradis.

Là où les humains devaient être heureux à cause de toutes les richesses naturelles qui foisonnent dans certaines régions du globe, c’est là justement où malheurs et misère frappent le plus. C’est vraiment la honte pour l’humanité… Je me répète.

Que dire alors si un enfant, pour ne pas sombrer dans le trou comme tous les autres de sa génération dans les pays pauvres, se taille un gilet de courage pour braver l’ombre où se cachent ceux qui nous terrorisent, pour sortir les siens de la misère, en se moquant des lois et de la prison?

Que dire si, pour sortir les siens de la misère, un africain partait à la conquête de l’Occident : Europe, USA ou les pays nouvellement développés d’Asie. Car comme vous leur dites, messieurs et mesdames les psys, « il faut braver et affronter vos démons pour triompher d’eux … »

Or, pour nos enfants, il s’avère que la loi est la corde et le bâillon dont ses servent ces démons que sont à leurs yeux les hommes politiques pour les museler, les immobiliser et les emprisonner à la moindre incartade.

- Jeunes gens, prenez courage ! J’ai vaincu la politique ! Un jour vous serez vieux !

Et vous, vieillards décadents, redoublez encore plus de ruse artificieuse pour créer la pauvreté et la misère dans le monde. Bientôt, vieilles loques éclopées, vous n’aurez aucun sou, puisque, les jeunes étant tous au chômage, personne n’aura cotisé pour votre retraite.

* * *

J’admire ce capitaine [10] dont le courage le fait cramponner sur l’étrave pendant que son gigantesque bateau est entrain de faire naufrage. Il crie à ses matelots : « Les femmes et les enfants d’abord ! »

Puis aux passagers : « Prenez place dans les canots ! »

Et il ne sortira pas que le dernier de ses matelots n'ait quitté le navire après avoir évacué tous les passagers.

Je l’admire parce qu’il avait, me semble-t-il, donné consigne à ses équipiers qu’en cas de naufrage, deux hommes devaient prendre place dans les canots, devant et derrière, y placer des passagers après leur avoir distribué des bouées de sauvetages et enfin les ramener à bon port.

Je l’ai vu s’enfermer dans la cabine alors qu’au loin, les larmes aux yeux, les passagers gesticulaient et lui faisaient signe de sauter dans l’eau, alors qu’ils grelottaient de froid dans les rafiots.

Le bateau disparut au milieu des cris effroyables et des pleurs des femmes et enfants, étouffés par les bruits bruyants des vagues. Tandis que la proue s’enfonçait et disparaissait sous la flotte, des corps sans vie pour avoir attendus vainement du secours, tanguaient sur les houles. Son cercueil, ces tas de ferraille qui rouillent jusqu’à ce jour dans les profondeurs noires des océans… Puissent les rois de ce monde comprendre ce que peut être la folie d’un berger qui, au lieu de protéger ses troupeaux, les abandonne aux lions dont ils sont complices au lieu de chercher l’intérêt impératif de leurs peuples ?

A vous, chers messieurs les présidents de tous les pays du monde, sauvez vos peuples, passagers des navires dont vous êtes les capitaines. C’est pour le salut du peuple que vous avez choisi de faire la politique et c’est pour cela que vous avez été élu, et non seulement pour votre famille.

Aucun pays n’appartient au seul président. Aucune nation n’est le bien propre d’un seul homme, mais de tout un peuple qui travaille pour son avenir. Ne pouvez pas alors tenir compte de son travail, de ses sueurs, de ses pleurs, de ses aspirations ?

Ma foi, comment les cœurs les plus noirs foncièrement vont être, si les cœurs de ceux qui se disent purs sont capables des atrocités telles que celles que nous vivons sur la terre?

Hommes, il y a des choses qui dépendent de vous, et il y a des choses qui ne dépendent pas de vous, mais des autres. S’ils ne vous le donnent pas, vous ne les aurez pas.

Mais ce ne sont pas là des raisons de leur faire la guerre. Il faut donc que tous, nous apprenions à nous contenter de ce que nous avons, et à partager au temps convenable avec les autres, ceux qui sont dans les besoins.

Mais puisqu’il faut penser à ceux qui n’ont pas, demandons-nous d’abord en ces siècles, pourquoi les autres n’ont pas ?

Le partage inégal des richesses de notre planète y est de beaucoup. Ouvrez votre cœur et donnez ce que vous avez de meilleur en vous, votre cœur, votre amour pour l’existence de l’autre.

Ne regardez pas ce que vous n’avez pas, mais donnez le peu de ce que vous avez en vous, entre vos mains, ce sera le début d’un grand partage déjà.

Si vous n’avez que le sourire, donnez le sourire à l’autre qui en a besoin. Savez-vous que le sourire était un bien précieux lorsque la joie illuminait le cœur de Dieu-YHWH en créant la lumière ? Et il est encore. Car il est écrit, que Dieu-YHWH vit que tout ce qu’il avait crée était bon, et qu’il s’était réjoui de tout ce qu’il avait crée.

Mais si vous avez plus que le sourire, donnez le petit plus que vous avez avec le sourire. Il y a des trésors qui se cachent sous des tristes apparences, comme il y a des monstres qui s’exhibent sous des riches apparats.

Méfiez-vous des apparences. L’habit ne fait toujours pas le moine. Mais le moine qui l’est dans son fond peut bien revêtir de son habit.

Souvent les loups se cachent dans les moins ! Et toc ! Touché !

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Légendes et notes

[8] Evangile de Jean, chapitre 14, au verset 6.
[9] Evangile de Jean, chapitre 17, 21. Lire cap 10, 38 puis 14, 11, Galates 3, 28.
[10] C'est une scène du film Titanic gravée dans ma mémoire.

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