"Interpréter n'est pas seulement traduire d'un langage à un autre langage, ni non plus fixer le sens d'une parole en signification thématisée. C'est permettre que le sens se meuve et circule sous les expressions diverses et multiples qu'emprunte le langage pour lui donner corps et vie." Marc-Alain Ouaknin. Concerto pour quatre consonnes sans voyelles. Pages 207-3§, PAYOT 2003

vendredi 2 mai 2008

LES HOMMES DE L'OMBRE II

DEUXIEME PARTIE

L'HABIT FAIT LE MOINE

Même si l’amour se décline de diverses manières selon divers domaines, l’amour est un, et il ne s’exprime que d’une seule manière dans les relations entre les hommes : l’amour inconditionnel de son prochain.

J’aime mon père, j’aime ma mère, j’aime mes enfants. Cela va sans dire. Mais s’il s’avère plus judicieux d’aider quelqu’un qui est plus dans les besoins « au détriment » des miens, je le ferai sans hésiter. Car l’autre inconnu, je l’aime aussi. Ce qui nous unit tous, les miens, l’inconnu et moi, c’est l’humanité, c’est l’amour. Comprenez par-là que pour moi, l’humanité, c’est l’homme dans sa capacité de donner et de vivre l’amour.

Et l’homme n’est pas un seul, mais plusieurs.

A la création, il y avait l’homme, la femme et les fruits de leur union, d’où la descendance de l’homme, partant, l’humanité tout entière, unie dans cet amour premier, unique et universel, Dieu. Humaniser l’homme, c’est donc lui apprendre à aimer sa propre chair, la femme et lui, éternellement unis, et sa descendance, l’humanité. L’amour, comprenez-moi bien, est le seul et le premier caractère humain, le plus important, qui distingue et doit distinguer les hommes des autres êtres vivants sur notre planète et même dans l’univers. S

Ce passage, je le répéterai autant de fois jusqu’à ce que nous comprenions sa teneur, jusqu’à ce que nous prenions chacun la décision de revoir sa façon d’être et d’aimer les autres, jusqu’à ce que nos politiciens prennent la décision de revoir en profondeur et de changer notre système gouvernemental mondial, jusqu’à ce que nous mettions cette valeur, l’amour donc, au-dessus de toutes les autres valeurs humaines sur lesquelles jusqu’à ces jours, nous avons bâti notre civilisation.

Car il y a une seule civilisation, celle de l’humanité, et une seule race, l’homme qui trône sur la création terrestre après Dieu, constituant ainsi, à part Dieu lui-même, l’espèce supérieure en intelligence par rapport aux autres espèces animales, végétales et spirituelles, visibles ou invisibles. Dans l’univers, il y a Dieu qui dans l’homme, doit régner sur toute la création.

Aujourd’hui, la sincère, la parfaite, la vraie expression de l’amour est un trésor que l’on ne trouve que dans certains individus vivant sur cette terre. La majorité de personnes ne prend plus le temps de sonder les cœurs des autres pour les découvrir et aller à leur rencontre. On les juge sur l’apparence.

- L’habit, dit-on, fait le moine.

- Et bien, non ! Ce que nous voyons, ne démontre pas toujours ce que nous sommes en vérité.

Dans un article paru dans la revue Psychologie du mois d’avril 1974, intitulé « L’habit fait le moine, » le professeur Léonard Bickman, un des grands psychologues de notre temps, relatait une de ses expériences prouvant que l’habit faisait le moine. Mais d’après les résultat de ses expériences, et surtout d’après une anecdote sur sa propre expérience devant les parents d’une de ses élèves, il me semblait plutôt que c’était le contraire qui était vrai.

Car il écrit : - « La plupart des gens s’attendent à voir un professeur d’université porter une veste et une cravate lorsqu’il donne ses cours. Cependant, je préfère les tenues décontractées. Jusqu’à ce que l’on me connût, ce décalage entre ma tenue vestimentaire et ma position sociale me créa des ennuis dans mes activités les plus courantes. La confusion se produisait même quand je rencontrais les parents de mes élèves. Un père à qui l’on venait de me présenter simplement comme Len Bickman me demanda si je me plaisais à Amherst. J’hésitai quelques secondes, n’étant pas sûr d’avoir bien interprété sa question, avant de répondre que j’enseignais à Smith et non à Amherst. Ce fut au tour du « papa » d’être surpris. A cause de mes vêtements, il m’avait pris pour un étudiant, c’est-à-dire, une personne sans prestige… »

C’est tout à fait normal que l’habit fasse le moine. Dans un monde où les artifices surnaturels suppléent la lumière naturelle, dans un monde où l’homme ne sait plus distinguer la mise en scène de la réalité, dans un monde où le faux est vrai et le vrai devient faux, le mal est bien et le bien, mal, dans un monde où l’on regarde plus l’apparence extérieur de l’homme pour savoir s’il a beaucoup d’argent , Dans un monde où Dieu est le Méchant, et le Diable est le Bon, dans un monde où pour manger à sa faim, il faut presque faire la manche, dans un monde où nous jugeons l’homme par ses diplômes et par la grosseur de son compte en banque, nous nous tromperons énormément si nous prenons l’apparence de l’autre comme moyen pour le reconnaître, le connaître et le juger avec précision et objectivité. Car comme pour le professeur Beckman, le père d’un de ses élèves s’était trompé énormément.

Dans le passé, cette façon d’être a conduit à des monstrueuses erreurs de jugement où des femmes, des hommes, des enfants ont été tués, massacrés simplement parce qu’ils étaient noirs, parce qu’ils étaient juifs, parce qu’ils étaient arabes, parce qu’ils étaient habillés d’une certaine façon ou, simplement, parce qu’ils étaient femmes. C’est ainsi que le Dieu Très-Haut, l’unique et véritable, ne pouvant descendre sur terre dans sa gloire de peur que les hommes, impurs à cause du péché, ne meurent sur le coup, est venu dans une chair d’homme, d’apparence faible et pauvre, mais aucun homme ne L’a reconnu, à part ceux à qui Il voulait et il veut encore le révéler. Ainsi il a été vendu et crucifié comme un brigand, injurié, traité d’imposteur. Pourtant tout cela était écrit. Qui l’a cru ? Qui a reconnu la droite de l’Eternel. C’est pour nos péchés que Christ, le véritable Roi d’YshRahEl est mort. Hélas !

Frères, sœurs, l’habit ne fait pas le moine.

Rien de tel n’aurait pu se faire si l’homme avait conscience que l’humanité est une, et c’est l’homme dans la diversité raciale, l’homme dans la diversité linguistique, l’homme dans plusieurs expressions civilisatrices. Mon Dieu, que l’homme est complexes dans son étant. Je ne souhaite plus pour ma part que le monde revive toutes ces atrocités.

Mais, hélas, je vis encore et j’en vois de toutes les couleurs ! Jésus-YHWH est venu sur terre humblement comme Il l’avait promis aux enfants d’Israël dans l’ancien temps par la bouche des prophètes. Mais personne n’a reconnu l’unique et véritable Dieu de l’Univers dans la simplicité, dans la pauvreté, dans la bassesse de la condition humaine. Mais c’est là aussi qu’est tout l’amour de Dieu. L’humilité est une des caractéristiques de l’amour. Je vous en conjure par le Dieu vivant : Jésus-YHWH le Messie-MHSHYH est Dieu, le Tout Puissant. Et il a tellement aimé l’homme qu’il s’est fait chair afin de le sauver et le faire participer à sa gloire dans son sabbat dans les lieux célestes.

Les conditions dans laquelle l’homme vit exigent sûrement une lutte intérieure et extérieure incessante. Il faut se battre pour réussir. Il faut se battre pour avoir de quoi manger et nourrir les siens. Il faut se battre pour décrocher un boulot. Il faut être « fils de… » pour faire des bonnes études. Il faut, je ne sais pas quoi, pour avoir le droit de vivre où l’on veut, comme l’on veut. Aujourd’hui, on nous demande de ne pas aimer l’autre, l’étranger, mais de le tolérer. Mais Jésus est un. Dans l’amour que l’homme peut et doit avoir pour son semblable, Dieu qui est dans notre cœur vit et s’exprime.

Je n’aime pas le mot « tolérance. » Car il y a une connotation raciste, irrespectueux et d’un manque d’amour notoire. Tolérer la présence de quelqu’un, c’est, en fait, le supporter malgré soi. C’est essayer de se maîtriser pendant tout le temps que sa présence s’impose à vous. Et lorsque l’on craque, c’est l’explosion. Je justifie l’ascension de l’extrême droite française lors des dernières élections présidentielles par cette attitude absurde où le gouvernement de gauche demandait aux français d’avoir la tolérance à l’égard des étrangers, alors que l’extrême droite, exploitant la violence dans les cités et dans les rues, prônait la haine des étrangers. La rencontre de ces deux attitudes a crée une explosion où l’on a vu la majorité du peuple français élire le leader de l’extrême droite comme s’il incarnait les espoirs de la République de France. L’espoir des pauvres de ce monde est et doit être Jésus. O que je l’adore !

Chers politiciens, sachez qu’il n’y a pas d’amour dans la tolérance où la présence de l’autre devient un lourd fardeau. Croyez-moi. Il faut de l’amour. Il faut croire en Jésus-Christ. Il faut aimer, aimer, aimer l’autre en son Nom, vivre et composer avec lui, fusionner jusqu’à ne faire qu’un dans la perfection de la vérité humaine qui est éternellement en Dieu.

Aujourd’hui, même s’il y a encore du conservatisme aux Etats-Unis, la majorité des américains ont compris que la multi racialité du peuple américain, fait la richesse et la force de l’Amérique. Depuis que les Etats Unis ont compris cela, on voit des noirs, des rouges, des jaunes et des blancs réunis comme un seul homme pour défendre les intérêts de leur nation. De là à dire que les Etats-Unis deviennent la puissance la plus démocratique du monde, il n’y a qu’un trait.

Et je comprends pas comment on peut encore prôner la tolérance dans un pays comme la France. C’est l’appât du gain, la soif de la puissance. Mais sans l’amour, nul n’est vraiment puissant.

Je préfère la « l’amour » à la tolérance. Car si la tolérance peut être un moyen de freiner la rapidité du faux jugement en acceptant l’apparence de l'autre, elle ne pousse pas à une acceptation foadamentale et parfaite de l'autre. Mais aimer quelqu’un, c’est faire d’abord abstraction de son apparence, c’est chercher à trouver au-delà, dans ses faits et gestes, dans ses idées, dans les éléments de son histoire, de son caractère qui font qu’il soit là et pas ailleurs, qu’il soit et qu’il agisse comme ceci et non comme cela. L’amour, faisant tomber toutes sortes des barrières existantes pouvant empêcher l’unité, exige une rencontre réelle, une union vraie, des échanges mutuels qui s'enrichissent des différences récipropques et poussent l’un à remonter dans le passé, dans l’histoire de l’autre, pour mieux le connaître et mieux l’adopter.

L'Amour est le premier pas de la paix dans le monde, s’il n’a pour but que de chercher à justifier l’autre dans son étant, à le connaître pour avoir de lui un bon jugement, aussi équitable que possible, afin de travailler ensemble dans l'édification d’un monde meilleur. C'est la condition de la paix.

Il existe encore en France malheureusement et dans le monde des organisations diaboliques, ultra-réactionnaires et fascistes, soutenues en secret par certains hommes politiques, certains lobbies secrets qui défendent leurs intérêts et ceux de leurs états, qui perturbent la vie sociale en empêchant par leurs agissements une vraie cohérence sociale, c’est à dire des échanges équilibrés entre les plus riches et les plus pauvres, entre les étrangers et les Français d’origine, entreles différentes expressions religieuses traditionelles ou entre les peuples du monde en général. Ces gens-là sont des êtres sans cœur, sans compassion, incapable d’amour.

Cette haine qui les ronge et qui les pousse à des pareilles exactions, doit les faire beaucoup souffrir. Comme je les plains !

J’aimerai autant qu’ils connaissent Jésus, qu’ils expérimentent l’amour de Dieu, l’œuvre de la Croix. Mais leur dieu, le diable et ses anges, l’argent et tout ce qui s’en suit, les empêchent de croire. Eh bien ! Persistez à ne pas croire en Jésus, vous mourrez dans vos péchés si vous ne croyez pas que Jésus est Dieu pour votre salut.

Pour revenir à ce que je disais ci-haut, la compassion d’un homme de coeur va encore plus loin, au-delà de la compréhension en partageant la douleur, la souffrance, les épreuves de l’autre, et aussi en l’aidant à les surmonter. Nous ne pouvons pas éprouver de la compassion pour quelqu’un, si, au préalable, nous ne l’aimons comme il est. Pour cela, je félicite quelque part les organismes humanitaires pour leur esprit de soutien et d’aide aux peuples pauvres du tiers monde. Et je n’oublie pas les jeunes, les femmes et les hommes qui se sont engagés bénévolement dans cette cause, délaissant tout pour sauver, par exemple, les enfants qui meurent de la famine, des maladies dans tous les coins pauvres du monde. Seulement comme cela serait vraiment bien si cela se faisait au Nom de Jésus-Christ, le Seigneur de toute la terre !

Certains d’entre nous diront qu’ils ne pourront jamais avoir de la compassion pour un criminel, un violeur ou pour quelqu’un qui a été jugé et condamné à cause de ses méfaits.

Combien de fois n’avons-nous été tourmentés par l’idée de voir disparaître un individu qui mettait en péril nos intérêts ? Qui d’entre nous n’a jamais eu l’idée de tuer ? Les saintes écritures disent que dans le seul fait de vouloir voir disparaître quelqu’un, nous l’avons déjà tué dans notre cœur. Car si toutes les circonstances étaient réunies effectivement, nous aurions peut-être commis ce crime. Lorsque nous suivons le parcours de nos assassins, de nos violeurs, de tous les méchants hommes ou femmes qui perturbent la sécurité des hommes sur la terre, nous sommes frappés par les souffrances qu’ils ont endurées dans leur enfance, dans leur jeunesse, personnellement ou avec son peuple, souffrances qu’ils essaient de reproduire sur les autres comme par vengeance. Si nous arrivons à les comprendre, il viendra dans notre cœur de la compassion et l’envie de les aider à s’en sortir. Pourquoi, en effet, ne pas les aider, si l’on sait qu’en les laissant dans cette souffrance, ils risquent de commettre encore d’autres crimes plus graves et de faire encore d’autres victimes ?

Et ces gens là, Jésus les aime. C’est pour les pécheurs que Je suis venu, dit-il. Qui que vous soyez, quoi que vous ayez fait, si vous le croyez, frère, si vous le croyez, sœur, vous n’avez pas besoin d’allumer une bougie, vous n’avez pas besoin d’aller voir un prêtre, ni un pasteur maintenant. Seul dans votre cellule, dans le secret de votre cœur avec Dieu, intimement, croyez au plus profond de vous que Dieu est là en ce moment que vous lisez cet ouvrage ; mettez vos genoux au sol et faites cette prière simple après moi :

« Seigneur Jésus. Toi qui es Dieu dans les cieux, tu m’as vu commettre des choses abominables contre mes semblables. ( Enumérez-les une à une selon que vous vous rappelez de tout ce que vous avez fait, c’est très important). Tu m’as vu, Seigneur. Et maintenant, Seigneur Jésus, je te demande de me pardonner sincèrement. Pardonne-moi mes péchés depuis ma jeunesse jusqu’à ce jour où je t’accepte dans mon cœur comme mon Seigneur et mon Sauveur. Je m’engage à t’obéir, seigneur. Car je veux que ma vie ait un sens. Et c’est toi seul qui peut me sauver. Viens dans ma vie, Seigneur, je te le demande aujourd’hui au Nom de Jésus à cause de tout ce que tu as fait pour moi sur la croix en versant ton sang. Couvre-moi par ton sang ; rends-moi justice, Seigneur. Amen »

Après cette prière, vous pouvez dormir pour ce soir. Vous continuerez votre lecture du présent ouvrage demain. Faites la lecture d’un passage de la Bible. Ouvrez-la et lisez toute la page où vous tomberez. Si vous n’avez pas de Bible, demandez à un voisin s’il en a pour qu’il vous la prête. Sinon dès le lendemain, achetez-vous une en français courrant ou dans la langue que vous comprenez le mieux.

Il vous montrera l’église où il faut aller pour prier mais surtout n’oubliez pas votre culte personnel journalier. Dieu vit, travaille et sauve 24 heures sur 24.

Vous de même. Que votre esprit soit tous les temps en prière ! Et que Dieu vous bénisse ! Amen.

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